En pleine crise économique, notre gouvernement par sa société d’État interposée, Hydro-Québec, pense à hausser ses tarifs.
Aussi bien dire que le gouvernement veut nous imposer une augmentation de taxes alors qu’il fait une élection en pleine crise économique.
Le petit peuple du Québec n’en est pas à une incohérence près. Dans ces temps difficiles, osez parler d’augmentation quelle qu’elle soit est tout simplement suicidaire. Ici l’arrogance prime.
Cette arrogance démontre hors de tout doute que de confier tout le pouvoir dans les mains d’un État centralisateur amène inévitablement à des excès.
J’ai peine à imaginer ce que cette centralisation pourvoyeuse de taxes indirectes nous réserve pour l’avenir. La transformation de la mission de la Caisse de dépôt d’outil de développement économique pour le Québec en outil de redevance pour l’État est suffisamment éloquente.
Notre bas de laine braqué sur les marchés internationaux au service du développement économique des autres… pour donner du « rendement » au gouvernement plutôt que d’aider au développement économique du Québec en est l’exemple le plus frappant et trébuchant.
Dans le monde des affaires bien réel dans lequel je vis, toutes les options sont envisagées actuellement avant d’oser promulguer une augmentation de prix à nos clients.
Dans le vrai monde, c’est tout simplement indéfendable actuellement. Trois Lexus avec ça?
En toute logique, ce gouvernement de M. Charest si sensible à « l’économique » devrait promulguer une diminution des tarifs d’Hydro-Québec.
Richard Gauthier
Kamouraska