Les déboires que connait l’Union Européenne nous démontrent que des sbires, les assassins de la souveraineté trompent les Québécois.
S’appropriant cet événement les Coderre, Dubuc, Patelli… tentaient de tuer sa pertinence en prétendant que les autres pays s’unissaient alors que les souverainistes eux, voulaient se séparer et briser leur beau Canada. Soit celui des commandites et de l’inquiétant Harper.
Volontairement ou par ignorance, ils cachaient que ces pays (tous souverains) pouvaient, selon leur volonté ou les circonstances, se retirer ou se faire exclure de cette Union. Par conséquent, loin de « l’union » du fédéralisme canadien à l’égard duquel ils appuyaient leur comparaison. Aujourd’hui la lumière se fait et, comme les cafards, ces caméléons de vérité se cachent.
Et, il y a les plus subtils…
C’est par ce genre de fariboles et par d’obscurs changements que d’anciens nouveaux sauveurs plus inspirés de grandeur que de candeur prétendent être la solution à la morosité globale qui sévit actuellement au Québec.
Ça sent l’ambition, l’opportunisme, le leurre, le piège. Cette solution bien chromée et aléatoire — retardant l’ultime et vrai changement qui s’impose — bernera encore bien des Québécois. Parce que les vrais changements à faire, ici comme ailleurs dans le monde, sont immenses et nécessitent d’incontournables avenues politiques et socioéconomiques plus ou moins abstraites dont les solutions sont encore logées aux labyrinthes de l’espoir.
Et ces solutions, douloureuses, devront s’appliquer dans toutes les sphères de l’activité humaine. Elles ne peuvent donc émerger de vedettes instantanées aux prétextes équivoques, aux sophismes patentés, aux égos rétrogrades en mal de reconnaissance et, ne peuvent se faire par des changements placébo. Les enjeux actuels du Québec exigent des vertus courageuses habitées de détermination, de persévérance et libérées de toute partisanerie parce qu’ils sont sans retour.
Construits sur des valeurs et des idéaux absolus, ils doivent reposer sur des modèles aux qualités spirituelles nobles et élevées pour créer la fierté qui doit nous habiller, nous habiter pour nous conduire vers de nouveaux horizons. La clé est là. Et, ici, c’est la souveraineté.
Elle n’ouvre pas la porte à toutes les solutions, mais tenter de l’assassiner par de perfides comparaisons, ou la retarder par de fallacieux prétextes, c’est mépriser un peuple et c’est retarder l’ensemble de son évolution, socialement, culturellement, économiquement.
Marcellin C. Després
Saint-Cyrille-de-L’Islet

