Certaines salles ne suffisaient plus. Au gala il y avait plein de gens qui débordaient dans le corridor de l’Auberge du Faubourg (350 à 400 personnes sont passées dans l’après-midi). 35 violoneux ont défilé en rigodon. Une douzaine de jeunes de la nouvelle école, « Les violons du Saint-Laurent », menés de main de maître par Claudine Arcand, assurent désormais une relève prometteuse. Tous et chacun jouaient à l’unisson, après seulement un an de cours et vendaient leur premier CD. On a eu la chance d’entendre une jeune prodige haute comme trois pommes.
Le Musée du violon s’en vient aussi. M. Jules Saint-Michel, luthier montréalais d’origine hongroise et membre de l’association des Écomusées est tout disposé à venir organiser une exposition équivalente à son musée, l’été prochain dans la belle grange octogonale, possiblement. Il suffit parfois de raconter ses rêves. Pier Lepage et toute l’équipe font un travail formidable pour mener à bien cette initiative.
S’il venait à manquer de fonds en provenance de la Cofec, il pourrait se créer une nouvelle structure de financement parallèle à travers une fondation, la Fondation des Violons d’automne. Des organismes, telle la Fondation Fleury, pourraient sûrement aider à sa mise en place.
Ce fut une fin de semaine formidable, comme à chaque année. Vraiment le violon se prête à toutes sortes de folklores, à toutes sortes de musiques et, bien nous en fasse, il est au coeur du folklore québécois.
Ce fut une fin de semaine riche en découvertes, une fin de semaine passionnante.
Vivement la 12e édition, l’an prochain, pour ajouter à la réputation de notre joli lieu.
Alain Raby
Saint-Jean-Port-Joli
