Place aux lecteurs: L’Histoire n’apprend rien aux illuminés

Pour la majorité des Québécois, l’Histoire nous a appris ce qu’elle n’a pas enseignée à d’autres nations semble-t-il. Soit de nous méfier de « l’ennemi » qui est dans nos rangs.

Pour certains représentants ou habitants issus d’autres nations qui se prétendent québécois ou amis de ces derniers, banaliser et occulter notre histoire n’est que basse affaire politique n’ayant aucune importance par rapport à leur propre histoire.

Laquelle est peu glorieuse dans certains cas.

Alors que plusieurs ont fui leur pays ou « collaboré » avec un ennemi abject et ignoble au lieu de le combattre, nous ici, avons combattu notre ennemi avec respect et acharnement afin de tenter de garder notre propre liberté et notre souveraineté.

Nous le faisons encore de manière respectueuse, ce qui n’est pas le cas de ceux qui nous font encore la guerre. N’oublions pas, nous avons contribué à libérer leurs pays afin qu’ils puissent garder « leur liberté et leur souveraineté » face à leur puissant et démentiel ennemi.

N’ayant rien retenu de leur histoire, certains d’entre eux s’évertuent ici à ‘ collaborer ‘ avec ceux qui combattent un peuple qui ne recherche qu’à assurer et assumer sa fierté et son propre destin. Exactement comme les pays souverains du monde dont ces nouveaux Québécois sont issus. Voilà la rançon d’une intégration ratée ou savamment orchestrée.

Pour les petits dynastes en quête de gloriole et issus d’un autre monde, il est normal de nous faire la morale en comparant l’histoire implicite du racisme aux USA dans les discours d’Obama ou, celle de l’Allemagne et des juifs par exemple, avec celle de notre conquête par les Anglais.

Croyez-vous que, n’eut été des alliés, les Italiens seraient prêts à « fêter » leur défaite si l’Allemagne était partie prenante de leur pays aujourd’hui?

Croyez-vous que les Américains soient friands de « fêter » leur défaite au Vietnam? Croyez-vous qu’un jour nous « fêtions » le Jour du Souvenir par des mascarades de troupes ennemies?

Telles doivent être les comparaisons de circonstance et non pas en comparant des pommes avec des oranges ou des bananes.

Pour certains membres de groupes ethniques, comme disait l’autre avec justesse, il serait temps de vous mettre au diapason de notre histoire et de ce que nous sommes, plutôt que de mépriser ceux qui vous permettent de vivre ici.
 
Marcellin C. Després
Saint-Cyrille-de-L’Islet