Au Québec comme au Canada, le taux de participation électorale diminue au fur et à mesure que les années passent. À l’aube d’une quatrième élection fédérale en sept ans, la grogne populaire laisse présager un nouveau déclin de la participation au processus démocratique.
Si plusieurs pensent lancer un message de contestation aux acteurs politiques, ils y perdent davantage un droit fondamental, un devoir également, mais avant tout un droit dont plusieurs ne disposent pas. Alors que plusieurs sociétés se battent pour avoir le privilège d’élire leurs dirigeants, nous nous dissocions de l’exercice.
L’élection canadienne est un moment privilégié où chacun doit s’exprimer sur l’avenir du pays. Peu importe l’allégeance politique, peu importe la confiance que l’on porte aux acteurs politiques, chacun d’entre nous doit faire l’effort de se prévaloir d’un droit inaliénable. Le simple fait d’avoir la chance de contribuer au processus démocratique devrait motiver notre participation.
Bref, la case que l’on coche n’a pas importance, je dirais même que le nombre de cases cochées n’a pas plus d’importance. Ce qui prévaut pour la prochaine élection, c’est que chacun d’entre nous laisse sa marque.
Simon Laboissonnière
Saint-Pascal