M. Le Premier ministre,
Je n’en peux plus. À l’instar d’autres fléaux graves, telles la pédophilie et la violence de toutes sortes, vous devez agir. Quitte à perdre le pouvoir. Vous me montreriez ainsi que l’honneur des citoyens du Québec passe avant votre obstination difficile à saisir, vous en conviendrez !
Ce n’est pas rien, on parle de poutres maîtresses de notre démocratie. En effet, que reste-t-il lorsqu’une population ne veut plus faire confiance à ses élus… ses propres élus qu’elle a élis? Dites-le-moi, car de mon côté, je n’ose formuler ici ma pensée.
Allez-y, j’ai confiance pour vous. Promettez-moi toutefois de toujours vous rappeler qu’au-delà des scandales qui seront mis au jour par une Commission d’enquête publique à deux volets, vous aurez contribué à laisser un héritage extraordinaire, soit celui d’avoir réintéressé une très forte proportion de la population envers la politique et l’implication citoyenne.
Moi, en tous cas, je serais fier d’accomplir un tel exploit. C’était peut-être ça votre mission finalement qui sait?
Sylvain Roy, maire
Saint-Joseph
