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Place aux lecteurs: Message aux chialeux

Cela fait quarante ans que j’analyse la politique québécoise, canadienne et internationale. J’ai fait mes études collégiales au Cégep de La Pocatière (1969-1971) et mes études universitaires à l’Université d’Ottawa (1971-1973) ou j’ai obtenu un baccalauréat (en Histoire et sciences politiques).

Si je suis devenu souverainiste, c’est suite à un discours de M. Claude Charron au Cégep de La Pocatière. Il m’a convaincu que le Québec ne pouvait plus continuer à œuvrer au sein de la Confédération canadienne parce que l’on se faisait voler des centaines de millions, voir aujourd’hui des milliards de dollars qui sont investis dans les pétrolières de l’Alberta.

Depuis le printemps 2011, plusieurs députés du PQ ne se sentent plus à l’aise de travailler avec Mme Marois, ils lui reprochent d’être trop autoritaire. À ce que je sache de Mme Marois, celle-ci est une grande démocrate. Je crois plutôt que ces chialeurs et chialeuses sont à la recherche d’une gloriole personnelle. Ils et elles n’ont rien d’autre à proposer. Par leur attitude, ces personnes contribuent à maintenir au pouvoir un gouvernement libéral corrompu qui entretient des liens étroits avec la Mafia qui est impliquée dans l’industrie de la construction.

Quant à la C.A.Q. de François Legault, son programme politique repose sur « on verra ». Sur les 20 priorités que M Legault a présentées en novembre, aucune ne fait mention d’environnement, où est le vert de M Legault?

Présentement au sein du gouvernement libéral, seule la ministre du Travail, Mme Lise Thériault, me semble ne pas être corrompue. Le ministre délégué aux transports M. Pierre Moreau, justifie les 40 % d’extra dans certains contrats gouvernementaux par les changements de concepts. Pouvons-nous le croire?

Les Québécois avaient une chance en or de se débarrasser d’un gouvernement corrompu qui essaye de nous distraire avec son Plan Nord très mal ficelé. Mais les chialeurs et les chialeuses en ont décidé autrement. Sont-ils complices de l’industrie de la corruption et de la collusion?

Lors de la prochaine élection provinciale, je demande aux Québécois et Québécoises de bien réfléchir avant de voter. Personnellement, je ne veux pas d’un parti politique dont le programme est basé sur des « On verra », ni d’un parti politique acoquiné avec des fripons (…).      

Il y a urgence d’agir, car actuellement le parti politique qui dirige à Ottawa est non seulement majoritaire, mais il agit en dictateur et nous risquons de nous retrouver avec un gouvernement style Augusto Pinochet d’ici quelques années.

En terminant, je demande aux instances du Parti Québécois d’arrêter de chialer inutilement et de s’asseoir avec Mme Marois afin d’éviter une catastrophe.

Alain Soucy
Saint-Pascal