Baiser, forniquer, faire une partie de jambes en l’air, se mettre… Tant de mots pour d’écrire un des actes les plus vieux du monde et connus par tous.
Justement, peut-être que ces termes viennent banaliser la chose. D’ailleurs, le terme faire l’amour c’est vieux jeu et si on utilise ces mots, il faut les manipuler avec précaution.
L’abondance du sexe dans notre société à tous les niveaux (publicité, émissions, film) nous a banalisé la chose. C’est bien en contrepartie : à bas les tabous! Mais, lorsque l’on regarde ça de plus près, nous pourrions nous rendre compte que notre société en souffre peut-être.
Les gens ne veulent plus s’embarquer dans quelque chose de sérieux qui fait peur. La vie de couple, ça engage à beaucoup et pour plusieurs, ils n’ont pas le temps de trouver le temps ou de gérer leur temps pour une relation amoureuse. Dans l’ère de l’individu qui aime le vite fait bien fait, combler son besoin animal… là… tout de suite et maintenant, c’est tout ce qui compte.
Donc, la solution c’est d’avoir un « bon » ami qui nous rend visite une fois de temps en temps ou encore, de prendre la fille à droite à côté du bar. Il n’y a pas de mal à se faire du bien, mais lorsque la vie de couple est réellement mise en péril à cause de ces amis modernes, là, il y a un problème.
Rechercher un partenaire sérieux, maintenant, c’est littéralement chercher une aiguille dans une botte de foin. Juste parce que la soif du sexe est trop grande et parce que l’amour fait réellement peur.
Est-ce que c’est vieux jeu de penser qu’il vaut mieux connaître un homme (ou une femme) avant de coucher avec?
D’après moi, s’offrir avant de connaître, c’est comme vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ou c’est comme jouer aux échecs tout nu avec un peu plus de sensation, non?
Faire l’amour c’est coopératif, c’est de partager avec l’autre sa propre intimité.
C’est tellement plus valorisant et plaisant de mettre du temps dans une relation pour finalement atteindre LEdit baisée qui mènera enfin vers les portes du paradis… C’est tellement meilleur d’aimer avant de coucher…
Andréanne Simard
La Pocatière