Par ce dimanche de tempête de fin de mars, je cogite. Je ne sais pas d’où vient cette expression. On en met beaucoup sur le dos de Dieu : des catastrophes autant atmosphériques qu’humaines, des « miracles » parfois et les résultats d’élections !
Il est vrai qu’il est écrit dans la Bible que les victoires guerrières du peuple « élu » étaient l’œuvre divine. Mais, aujourd’hui maintenant, est-ce Dieu qui guide les électeurs dans leur choix ? J’en doute fortement !
Heureusement d’ailleurs qu’au XXIe siècle l’Église ne se mêle pas de politique comme cela s’est fait du temps de Duplessis : « Le ciel est bleu et l’enfer est rouge ! ».
Aujourd’hui chaque parti a ses stratégies de communication, ses stratégies parfois mensongères, parfois dégradantes, parfois positives… Trop souvent ces actions sont décrochées des vraies réalités et des vrais besoins. La classe politique étant celle des « privilégiés de la vie », des « mieux nantis », ces gens oubliant le lot quotidien des plus petits : mettre du pain et du beurre sur la table, assurer le présent et l’avenir, se permettre de rêver à une vie meilleure pour eux et leurs enfants…
Bref, les chicanes boueuses de la campagne électorale laisseront-elles place aux actions créatrices d’emplois qui donneront du soleil aux familles ordinaires, aux jeunes, aux institutions de santé et d’éducation, aux PME, aux promoteurs de la justice sociale et d’un environnement sain ?
Les défis du nouveau gouvernement sont multiples : donner des services, améliorer les infrastructures, favoriser un environnement de qualité meilleure, aider les jeunes à s’outiller pour la réussite de leur vie, donner aux personnes malades ou en perte d’autonomie des soins de qualité, etc., etc.
Je rêve au jour où des comités de citoyens soient consultés et écoutés ; les citoyens ordinaires ont souvent des propositions, une vision dont les politiciens devraient s’inspirer, les écouter au lieu de s’en tenir qu’à la LIGNE du PARTI ; nous aurions plus de chance ainsi que les actions gouvernementales soient respectueuses et axées sur des valeurs telles : le bien commun, l’équité, la transparence, la justice.
Donnons-nous ce privilège de rêver à un monde meilleur. Avons-nous gagné nos élections ? Nous le saurons le 7 avril. Aurons-nous réellement gagné un peu d’espoir au moins ?
André Drapeau
Saint-Roch-des-Aulnaies