Quand maman pleure de joie

SAINTE-HÉLÈNE – Sylvie Sénéchal a pleuré de joie lorsque Louis Grenier, propriétaire de Provigo Saint-Pascal, lui a rendu visite à son domicile de Sainte-Hélène, pour lui annoncer que la somme de 20 000 $ de la Fondation pour les enfants « le Choix du Président » revenait à son fils Samuel.

Sylvie Sénéchal est la mère de Samuel Labeaume, 14 ans, atteint de sclérose tubéreuse de Bourneville, avec syndrome Lennox-Gastaud. Cette maladie fait en sorte que l’adolescent a des convulsions à répétition; au minimum quatre fois lors de ses meilleures journées.

Samuel communique à l’aide de pictogrammes et est multimédicamenté. Sa mobilité est réduite. Lorsque l’ergothérapeute de Samuel lui a parlé de la Fondation pour les enfants, Mme Sénéchal a décidé de foncer.

Deux semaines plus tard, elle recevait la visite de M. Grenier. Elle ne cache pas l’émotion qu’elle a ressentie et les larmes qui ont suivi. « C’est un baume, dit-elle, ce doit être la même impression que de gagner à la loto. » Avec la contribution de la Fondation, Mme Sénéchal a fait l’acquisition d’un véhicule neuf qui a pu être adapté pour Samuel par la SAAQ.


Le fils de Mme Sénéchal, Samuel Labeaume, 14 ans.

« En deux ans, la Fondation a remis deux fois la somme maximale de 20 000 $ dans la région », raconte M. Grenier. « Le choix de rendre public tout don revient aux familles », poursuit-il. Le mercredi 16 décembre, Mme Sénéchal était invitée au Provigo de Saint-Pascal pour rencontrer les employés et le propriétaire pour parler de son fils. Elle a reçu un cadeau-surprise, un iPod, à remettre à Samuel.

« Lorsque l’on donne un don en payant notre épicerie, il faut savoir que ceux-ci ne se retrouvent pas seulement dans les grands centres », dit-elle pour conscientiser les gens d’ici au besoin de nos familles.

L’intégration des personnes handicapées dans la société et les heures passées dans le système de santé du Québec font partie de la vie quotidienne de Mme Sénéchal, mais malgré les embûches, la fatigue ou les complications, « il faut toujours se battre », raconte la mère. Et parfois, il arrive de ces cadeaux qui font que maman pleure de joie pour son « Ange ».