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Quatre ans après la marche, où en sommes-nous?

LA POCATIÈRE – Suite à l’annonce concernant la tournure que prend le dossier du métro de Montréal, la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet (CCKL) désire faire connaitre son point de vue.

Ainsi, la CCKL, qui a été parmi les organisateurs de la marche du 5 mars 2006, « déplore que l’échéance de l’octroi du contrat semble vouloir continuellement s’éloigner. Le nombre d’employés actifs dans l’usine de La Pocatière est appelé à diminuer de façon importante. L’activité à l’intérieur de ses murs fait du sur place. En plus, c’est toute une économie régionale qui stagne depuis maintenant quelques années, “en attendant le contrat” ».

L’avis public international qu’a ouvert la STM en janvier dernier afin de solliciter de nouvelles offres montre une chose fort importante pour la CCKL. « La concurrence étrangère risque peut-être de déclasser Bombardier lors de soumissions. La Loi du marché n’est certes pas discutable, ni celle de la libre concurrence, il ne faut pas l’oublier, après tout, c’est le consommateur qui paie. En plus, le fait que les Chinois désirent fabriquer les 900 voitures en établissant leur lieu de production en sol québécois amène une nouvelle réalité : une autre région québécoise développerait la capacité de fabriquer des rames de métro. Le problème qui semblait fort simple à résoudre prend maintenant de titanesques dimensions politiques, économiques et communautaires gravitant autour de la STM. »