Qui sera l’élu(e)?

RIVIÈRE-DU-LOUP – C’est aujourd’hui lundi 22 juin que l’on connaîtra le successeur de Mario Dumont comme député de la circonscription de Rivière-du-Loup. Votre bulletin de vote comporte les noms des huit candidats qui se font la lutte depuis plus d’une trentaine de jour déjà afin de devenir votre député.

Infodimanche.com suivra la soirée électorale en direct. Pour connaître le résultat de l’élection partielle, lire les commentaires des candidats, surveillez le site en soirée. En attendant, voici un aperçu exhaustif des huits candidats en lice, par ordre alphabétique.

Victor-Lévy Beaulieu (Indépendant indépendantiste)

VLB se présente comme candidat indépendant, indépendantiste. Il s’affirme comme un régionaliste convaincu et se fait également le porte-étendard de la cause de l’indépendance du Québec, une cause « désertée par le PQ », selon lui. Il prône une décentralisation des manifestations culturelles, des modifications à la Loi sur l’aide sociale et le gel des frais de scolarité, notamment.

Gilberte Côté (Action démocratique du Québec)

Celle qui a été aux côtés de Mario Dumont au cours des 14 dernières années tente de succéder à l’ex-chef de l’ADQ dans le comté. Mme Côté croit que l’ADQ est le meilleur véhicule pour un changement profond. Elle a donc centré sa campagne sur les thèmes de l’emploi, d’un meilleur système de santé, de l’éducation et du transport. « Je suis adéquiste et j’en suis fière, et depuis 15 ans, vous êtes fiers de l’être. Je serai là pour vous et je travaillerai avec vous. Je veux vous aider et vous représenter à l’Assemblée nationale », a-t-elle mentionné lors de son bilan de campagne.

Denis Couture (Parti de la réforme financière)

Âgé de 75 ans, Denis Couture est un expert comptable à la retraite et ancien agriculteur. Il a fondé le Parti de la réforme financière. « Mon parti comporte une fraction d’autonomie et prône un seul rapport d’impôt pour le Québec. Maître de ses finances signifie que seul le Québec perçoit les deniers publics de la province et en fait la gestion », a expliqué Denis Couture.

Paul Crête (Parti québécois)

Le candidat du Parti québécois et ex-bloquiste a fait état de ses engagements pour le comté lors de son récent bilan de campagne. Pärmi ceux-ci, notons entre autres l’obtention de ressources additionnelles en matière de santé pour les services à domicile, les ressources intermédiaires et les soins de longue durée, augmenter le nombre de places disponibles en service de garde, exiger et obtenir la reconduction du crédit d’impôt aux régions ressources et contribuer à la création du Carrefour maritime et à la restauration du Parc du Mont Saint-Mathieu.

Jean D’Amour (Parti libéral du Québec)

Il s’agit de la troisième tentative de M. D’Amour afin de devenir député du comté de Rivière-du-Loup. Le président du Parti libéral et ancien maire de Rivière-du-Loup estime que « l’économie et l’emplois sont les priorités des citoyens de Rivière-du-Loup et des Basques. » Parmi ses engagements, notons la création d’une École des métiers de la construction à Rivière-du-Loup, le projet « 5 terrains, 5 familles », la sauvegarde des écoles de village, un nouveau CHSLD au CSSS de Rivière-du-Loup et l’agrandissement de la Villa Fraserville–Centre jeunesse du Bas-St-Laurent.

Martin Poirier (Parti vert du Québec)

Martin Poirier est candidat du Parti vert du Québec. Il a dénoncé les trois grands échecs énergétiques qui touchent la région (port méthanier, projet Terravents et barrage de la rivière Trois-Pistoles. « Il est plus que temps que le gouvernement investisse dans le développement et la promotion d’énergies propres et vertes et que l’on apprenne, avant tout, à économiser l’énergie que nous produisons déjà », a expliqué M. Poirier, ajoutant que des études sur les besoins réels en énergie de la région soit effectuées.

Benoit Renaud (Québec solidaire)

Le candidat de Québec solidaire à l’élection partielle dans Rivière-du-Loup veut offrir aux électeurs une réelle alternative politique aux partis traditionnels : « Nous avons des propositions originales et concrètes pour sortir de la crise économique et écologique. Les électeurs et électrices de Rivière-du-Loup méritent de les entendre ». Benoit Renaud enseigne le français à l’éducation des adultes et siège actuellement au comité de coordination national de Québec solidaire à titre de secrétaire général.

Éric Tremblay (Parti indépendantiste)

Selon le chef du Parti indépendandiste, Éric Tremblay, la « gouvernance souverainiste » proposée par Pauline Marois est une fausse position indépendantiste qui n’est rien d’autre qu’une simple gouvernance provinciale dans le cadre du fédéralisme canadien. Le chef du parti fondé le 3 février 2008 veut offrir aux Québécois le choix électoral de l’indépendance. « Déclarer l’indépendance par un vote majoritaire de notre Assemblée nationale sans référendum préalable, voilà l’objectif fondamental du P.I. »

Par Nicolas Ouellet: Infodimanche.com