KAMOURASKA — L’information rendue publique par La Presse au sujet du rôle de la copropriétaire de l’Auberge et la chocolaterie La Fée Gourmande de Kamouraska dans le dossier du pipeline Énergie Est de TransCanada est, « en partie, erronée et a causé du tort aux gens concernés. »
Jean-Philippe Champagne, le copropriétaire de la Fée Gourmande avec madame Élise Boutin-Michaud, et non son conjoint, a accepté de donner quelques précisions au Placoteux. « Edelman Canada n’avait pas sous sa responsabilité le projet Énergie Est au moment où elle – Élise Boutin-Michaud – a commencé à travailler pour Edelman. Élise ne pouvait pas savoir qu’elle serait impliquée dans ce projet au moment de son embauche.
Voilà maintenant quatre ans que nous avons relancé les activités de La Fée Gourmande. Nous avons investi énormément de temps pour construire une belle réputation d’abord basée sur un engagement auprès de notre communauté. Ainsi, nous rejetons catégoriquement tout propos qui pourrait entacher notre réputation ou nuire à notre entreprise ».
Conséquences frustrantes
M. Champagne ajoute qu’il ne s’est pas positionné en faveur ou non du projet. « Pour que ce soit clair, même si je l’ai dit au journaliste de La Presse, La Fée Gourmande n’a jamais appuyé le projet de TransCanada. Nous ne faisons partie d’aucun camp. »
Il invite les gens à garder en tête que lorsqu’ils tiennent des propos accusateurs à l’égard de leur entreprise, ça touche des gens, des vrais et pas juste un concept intangible « d’entreprise ».
« Je comprends que pour certains c’est plus facile de nous taper dessus que de faire des représentations auprès des responsables du projet Énergie Est, mais les gens doivent comprendre que nous faisons du chocolat et non du transport pétrolier, et que ceux qui continuent de nous accuser publiquement sont totalement dans l’erreur ».
Une fuite et des erreurs
Quant à la fuite de la stratégie de communication d’Edelman au sujet du projet Énergie Est, monsieur Champagne s’en remet aux analyses qui ont suivi la fuite et qui font état d’une certaine dérive. Plusieurs ont rappelé que le plan de communication avait été créé dans les règles de l’art.
« Si on part de la prémisse que le plan de relations publiques a été réalisé selon les règles et les pratiques reconnues, de quoi veut-on accuser Edelman ? Et encore pire, pourquoi veut-on accuser Élise ? Et encore pire que pire, pourquoi veut-on accuser La Fée Gourmande ? »