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Souveraineté et PME pour Pierre-Karl Péladeau

LA POCATIÈRE — Si Pierre-Karl Péladeau est élu chef du Parti québécois, il n’y aura pas d’ambiguïté quant à la volonté de son parti de réaliser la souveraineté du Québec. De passage à La Pocatière dans le cadre de la course à la chefferie, il a plaidé en faveur de petites et moyennes entreprises, condamnant l’abolition par le gouvernement libéral des centres locaux d’emplois (CLD).

« Il n’y a pas de Québec sans les régions », a d’entrée de jeu déclaré le député de Saint-Jérôme devant les médias régionaux après s’être adressé aux militants réunis au restaurant Café Azimut, dimanche dernier. Pour lui, il est important de rencontrer les gens sur le terrain afin de se faire connaître et de connaître leurs attentes.

Élu chef, M. Péladeau n’hésitera pas à parler de souveraineté de façon à convaincre les citoyens des avantages qu’elle représente d’un point de vue économique, identitaire et culturel. « La souveraineté ne se résume pas à un référendum », dit-il. 

Les CLD

Pierre-Karl Péladeau croit que le gouvernement libéral a pris une mauvaise décision en décidant d’abolir les CLD puisque cela met en cause la création de petites et de moyennes entreprises. 

Il faut, au contraire, mettre en valeur l’entrepreneuriat et créer un climat favorable aux PME qui sont peut-être les grandes entreprises de demain, a fait valoir le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’économie, d’entrepreneuriat, de PME et d’exportations.

Des modèles

Le modèle industriel québécois est plutôt récent, selon M. Péladeau. Il cite des hommes d’affaires comme son père, Pierre Péladeau, et Jean Coutu qui ont été des pionniers en ce sens. Ils ont commencé par créer de petites entreprises qui sont devenues grandes, dit-il. 

Le gouvernement actuel fait une obsession sur la question des dépenses, mais néglige la création d’emplois et la stimulation des entreprises, a poursuivi le candidat à la chefferie du Parti québécois, ex-président directeur général de Québécor.