La saison de chasse à l’orignal à l’arc ou à l’arbalète est déjà finie dans la région et les chasseurs n’ayant pas fait mouche se préparent frénétiquement pour la saison à la carabine alors que d’autres sont déjà rendus en mode chevreuil, sauvagine ou petit gibier. La fièvre de la chasse est vraiment présente et tous espèrent une saison à la hauteur de leurs attentes. Pour moi, c’est vraiment le plus beau moment de l’année avec le printemps qui coïncide avec la chasse à l’ours et au dindon sauvage. J’adore partager ses moments avec mes proches et sur les réseaux sociaux. La chasse c’est ma passion et j’ai toujours été fier de m’afficher en tant que chasseur et je ne changerai jamais n’en déplaise aux personnes pour qui la chasse est considérée comme une activité barbare qui n’a plus sa place dans notre société d’aujourd’hui.
Bien sûr je ne fais pas exprès pour aller me promener avec mon orignal sur la Grande-Allée à Québec mais je ne me cache pas non plus. Selon moi c’est très important de ne pas être mal à l’aise d’être chasseur en 2019 car les mentors comme vous et moi ont une grande influence sur la relève. Il faut encore plus aujourd’hui savoir transmettre cette fierté d’être chasseur aux nouveaux adeptes car les anti-chasseurs présents sur les réseaux sociaux peuvent se charger rapidement de décourager cette relève fragile.
Le printemps dernier, ma conjointe a récolté son premier ours à vie et elle en était très fière. Nous avons bien entendu partagé quelques clichés sur les réseaux sociaux et certains l’ont insultée. Je m’y attendais un peu car l’ours est le gibier qui soulève le plus de réactions négatives au niveau des anti-chasseurs mais je l’avais préparée à cette éventualité. Nous avons donc géré la situation comme il le fallait en ne perdant aucunement de temps à argumenter avec ces gens-là. Par expérience, je sais que c’est une perte de temps et d’énergie. La meilleure chose à faire en pareille situation est de masquer ces commentaires désobligeants et si ces personnes insistent, il ne faut pas hésiter à les bannir de votre liste d’amis tout simplement. Certains penseront peut-être qu’il est préférable d’éviter de présenter les photos de nos récoltes de gibier ou de chasse sur les réseaux sociaux pour ainsi ne pas faire de vague et éviter des conflits. Personnellement, je suis totalement en désaccord avec cette façon de faire. En aucun temps il faut donner raison aux anti-chasseurs en commençant à s’excuser d’exister. En 2019, les réseaux sociaux peuvent devenir une vitrine extraordinaire pour faire la promotion de la chasse et ces gens-là le savent très bien, ce qui explique en partie leur animosité envers nous. Il ne faut donc pas se laisser intimider par ces gens qui ont comme principal objectif de rendre socialement inacceptable la pratique de la chasse. Mais ce n’est pas tout de contrer les attaques des anti-chasseurs, il faut savoir comment promouvoir cette activité de façon intelligente. Ainsi pour obtenir un effet positif et potentiellement intéresser des gens à pratiquer la chasse, il ne faut pas publier n’importe quoi n’importe comment. Les photos doivent montrer le gibier de façon respectueuse pour entraîner un effet positif sur votre publication. La même rigueur est de mise pour la publication d’une vidéo. Avec la popularité sans cesse grandissante des réseaux sociaux, chacun d’entre nous peut devenir en quelque sorte un ambassadeur pour la promotion de ce loisir qui nous tient tellement à cœur. En utilisant intelligemment ces nouvelles vitrines et en ne nous écrasant pas devant les commentaires des groupes d’anti-chasseurs, vous comme moi pouvons contribuer de façon significative à promouvoir efficacement la relève. Bonne saison de chasse!