Depuis mon arrivée à la tête du Mouvement Desjardins en 2016, je suis allé à la rencontre de milliers de jeunes. J’ai été touché par les difficultés de parcours que plusieurs ont surmontées. Ils en sont sortis grandis, plus résilients. J’ai carburé à leur fierté d’être des agents de changement. J’ai partagé leur quête d’un modèle entrepreneurial plus inclusif, mieux ancré dans la communauté, davantage soucieux du sort de notre planète. J’ai entendu leur besoin d’être appuyés pour réaliser leurs ambitionTous ensemble, nous pouvons réellement changer la donne. Chez Desjardins, nous répondons à l’appel en portant à 50 millions de dollars notre contribution annuelle aux initiatives jeunesse dans les communautés du Québec et de l’Ontario.
En cette Semaine de la coopération qui bat actuellement son plein, je désire aussi souligner le rôle essentiel joué par les coopératives créées pour et par des jeunes, partout au Québec.
C’est le cas de la Fédération québécoise des coopératives en milieu scolaire qui compte près de 400 000 membres, majoritairement des étudiants. Ses membres sont répartis dans 60 coopératives actives dans les secteurs du livre, de la papeterie, de l’électronique et des services alimentaires. On les retrouve notamment à l’Institut de technologie agroalimentaire, à la Polyvalente et au Cégep de La Pocatière.
Avec l’appui d’un investisseur privé, quatre employés du Café L’Innocent de Rivière-du-Loup ont fait l’acquisition collective de leur gagne-pain. Cumulant 21 années d’expérience dans ce resto, les cofondateurs de la Coopérative d’Innocents Travailleurs ont fait le choix d’une gestion collégiale, de l’achat local et d’un menu abordable avec des produits frais. Et les clients sont au rendez-vous puisque le chiffre d’affaires a doublé en un an.
C’est un fait reconnu que les coops ont un taux de survie généralement supérieur aux entreprises privées. Première coopérative brassicole au Québec, fondée par trois étudiants en 1997, La Barberie de Québec offre aujourd’hui des conditions de travail avantageuses à une trentaine de personnes, un choix audacieux dans cette industrie hautement concurrentielle.
Quant au Théâtre Parminou, voué à susciter débats et réflexions autour des enjeux de ses publics, il a vu le jour en 1973 à l’instigation de finissants du Conservatoire d’art dramatique de Québec. La coop compte à son actif plus de 500 créations vues par plus de 2 millions de spectateurs.
Je salue le travail de ces coopératives qui contribuent au mieux-être des jeunes. Qui favorisent leur inclusion. Qui dynamisent les communautés de manière durable.
Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins