Réseau Biblio BSL veut offrir aux municipalités de la région de les visiter à bord d’un véhicule décoré et accompagné d’une musique d’ambiance, avec à bord des livres et des jeux géants.
Tout pour rappeler le passage du camion de crème glacée, qui attirait autant les jeunes que les moins jeunes, à l’époque.
« C’est un projet dont on jase depuis l’automne 2021. On se disait que tout le monde était tanné de la pandémie, on voulait sortir quelque chose d’attrayant et amusant pour attirer les gens vers la lecture », résume Jacques Côté, directeur du Réseau Biblio BSL.
Le but est d’offrir une visite à une municipalité qui serait annoncée à l’avance, près de la bibliothèque du village.
L’arrivée d’un véhicule décoré serait accompagnée d’une musique d’ambiance en faisant le tour de la municipalité pour annoncer l’arrivée. Une fois installée, on ouvrira les portes en déployant de grands tiroirs remplis de livres, on étalera de nombreux jeux géants sur le site : serpents-échelles, échecs, dames, Twister, etc. On y déploiera une tente à lire, des hamacs de lecture, sièges pour jeunes et adultes, fanions, musique d’ambiance, téléviseur géant pour de l’animation en ligne. Une personne sera sur place pour faire de l’animation.
« La Municipalité ne paye pas pour la visite, mais rien ne l’empêche de bonifier avec une machine à popcorn ou des amuseurs publics, par exemple », ajoute Jacques Côté.
Sur place, des gens pourront emprunter des livres directement et même s’abonner à la bibliothèque du coin si ce n’est pas fait. L’offre sera faite aux 94 municipalités qui ont des bibliothèques du réseau dans le Bas-Saint-Laurent.
Déjà, la ministre responsable de la région Caroline Proulx a remis 4000 $ de son enveloppe discrétionnaire et le député fédéral Bernard Généreux a remis 1000 $ pour que le projet fonctionne. Mais l’OBNL tente de trouver d’autres partenaires financiers pour que le projet se réalise.
« Nous menons présentement une campagne auprès des municipalités afin de démontrer l’intérêt de la communauté pour ce projet, les réponses sont très positives et plusieurs veulent tout de suite réserver une date pour avoir l’activité sur leur terrain. Un beau problème ! Nous sommes présentement en phase de demande de financement auprès d’institutions privées et gouvernementales », conclut M. Côté.