Un déficit de 169 915 $ à la Commission scolaire de la Côte-du-Sud

L’exercice financier 2010-2011 de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud s’est soldé par un déficit de 169 915 $, sur un budget annuel de près de 100 M$.

Selon le président de la commission, M. Alain Grenier, ce montant déficitaire est le résultat d’une nouvelle compression budgétaire imposée par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, qui s’applique au financement de la rétroactivité salariale, que la commission scolaire doit attribuer à l’ensemble de son personnel, dans le respect des conventions collectives.

« Il s’agit là d’une coupe budgétaire supplémentaire d’au-delà d’un demi-million de dollars, dont l’annonce ne nous est parvenue que la semaine dernière, de mentionner M. Jocelyn Carrier, directeur général. N’eût été cette dernière compression, le résultat d’exercice aurait été assurément tout autre », précise-t-il.

Loi 100

Cette récente compression s’ajoute aux prescriptions de la Loi 100 qui a obligé les commissions scolaires à réduire les sommes des dépenses de publicité, de formation et de déplacement de 25 %.

« Déjà, la commission scolaire a réussi à atteindre, cette cible avec une réduction de 37 % de ce type de dépenses, pour un montant de 214 509 $. En outre, cette même Loi a obligé les commissions scolaires à réduire leurs dépenses de fonctionnement de nature administrative d’au moins 10 % par rapport à l’exercice 2009-2010 pour des dépenses de même nature. Là encore, la commission scolaire de la Côte- du-Sud a dépassé cette cible, réduisant de 16 % ce type de dépenses, pour un montant de 334 064 $ », de préciser M. Grenier.

Surplus cumulé

Par ailleurs, ce dernier exercice financier fait état d’un surplus cumulé de 15 M$, dont près de 12 M$ sont réservés pour des dépenses d’investissement du registre des immobilisations.

Il se dégage ainsi un surplus libre au montant de 3 002 051 $, ce qui représente à peine 3 % du budget total. Cette somme est aussi réservée pour des projets qui profiteront éventuellement aux établissements.

« Malgré ce contexte financier difficile, aucun service aux élèves n’a été réduit ou retiré au cours de l’année 2010-2011 », de conclure M. Carrier.