SAINT-PASCAL – C’est autour de la préoccupation du vieillissement de la population et l’impact sur les générations, que s’est réunies une cinquantaine de personnes, de 18 à 81 ans, le 20 mars à Saint-Pascal. « Ensemble, elles ont jeté les bases d’un nouveau contrat social à construire entre les générations », de mentionner Mme Marjolaine Émond du Café des âges.
Cette rencontre s’inscrit dans une démarche provinciale, initié par l’Institut du Nouveau Monde, qui devrait aboutir en 2011. « L’idée est de favoriser un dialogue citoyen sur les enjeux du vieillissement de la population québécoise », d’ajouter Mme Émond.
Ainsi, trois questions ont retenu l’attention des participants : Le vieillissement est-il une chance ou un problème? Quels sont les opportunités, les défis et les craintes des jeunes à cet égard? Quelles sont les conditions qui permettront aux personnes âgées de demeurer actives?
Des inquiétudes
Mme Émond résume les inquiétudes soulevées par les jeunes et les plus vieux.
Les jeunes s’inquiètent de la pression économique. Il y a plus d’emplois, mais dans quelles conditions? La relève suffira-t-elle? Qu’adviendra-t-il de l’avenir du Québec et de son identité? Qui assumera certaines tâches moins valorisées.
Pour les plus vieux, le poids exercé sur les jeunes, la perte d’autonomie et ses conséquences, l’isolement de certains, les coûts des services et la précarité économique des moins bien nantie et la crainte que les aînés se retrouvent en ghettos au détriment de leur intégration, sont autant d’inquiétudes.
La Maison de la famille, les clubs des 50 ans et plus et la Table jeunesse de Kamouraska ont collaboré à ce Café des âges.