SAINT-ALEXANDRE – La chef du PQ, Pauline Marois, a fait campagne pour une 4e fois aux côtés du candidat André Simard, lundi dernier, dans Kamouraska-Témiscouata. Pour elle, cette élection représente un enjeu important puisqu’elle permettra d’envoyer un message clair au gouvernement Charest que les Québécois veulent du changement.
Mme Marois a dit qu’en votant pour André Simard, les électeurs choisiront l’intégrité et voteront pour la tenue d’une commission d’enquête publique sur l’industrie de la construction. Elle a dit qu’elle reviendra deux fois encore durant la campagne pour faire campagne avec lui.
Pauline Marois est toutefois consciente que la côte est plus difficile à remonter pour son parti dans un compté qui compte 25 ans de tradition libérale. Pour elle, la continuité, dans Kamouraska-Témiscouata, c’est aussi la continuité d’un gouvernement qui a cafouillé pendant quatre ans et demi avec le contrat de renouvellement de la flotte des wagons du métro de Montréal pour l’usine Bombardier.
Cette lenteur du gouvernement à agir, affirme André Simard, fait en sorte que des employés vont se trouver en chômage au cours des 18 prochains mois.
Thèmes
Devant des représentants de la presse nationale, André Simard a repris des thèmes élaborés au début de la campagne électorale, notamment en éducation et en santé. Il a rappelé que le PQ a appuyé le projet de Loi 132 pour le maintien de la circonscription de Kamouraska-Témiscouata.
Au fil de ses rencontres avec les citoyens, André Simard dit que ceux-ci « souhaitent du changement et veulent que la lumière soit faite sur toutes les allégations de corruption et de collusion. »
Ancien député du Bloc Québécois, Paul Crête a invité les citoyens de Kamouraska-Témiscouata « à se mobiliser et à voter massivement pour le candidat du Parti Québécois. » Selon M. Crête, André Simard « a toutes les qualités pour faire un excellent député. »