Dans le contexte actuel, où la concurrence est grande sur les marchés financiers et les taux d’intérêt très bas, les directeurs généraux des Caisses Desjardins de l’Anse de La Pocatière et de la Rivière Ouelle, Sylvain Gaudreau et Pierre St-Marseille sont convaincus que « le regroupement de leurs deux établissements est la meilleure façon de faire face aux défis de demain. »
Les deux hommes appuient la démarche menée par leurs conseils d’administration respectifs. Selon eux, il est clair que l’établissement va bénéficier d’une force économique plus grande qui lui permettra de réaliser davantage sa mission auprès des membres. « Plus la caisse sera performante, mieux elle répondra aux besoins du milieu », affirme M. Gaudreau.
Messieurs Gaudreau et St-Marseille comprennent qu’un regroupement puisse susciter des questions, voire des inquiétudes, chez les membres. « Le mardi 27 août prochain, nous serons là pour répondre à toutes les questions », assurent-ils. Les membres sont conviés le même soir, à 19 h 30, à deux rencontres d’information, l’une au club de golf Saint-Pacôme, l’autre au centre Bombardier de La Pocatière.
Informer les membres
Ces deux rencontres ont pour but de bien informer les membres qui seront appelés à voter le 24 septembre prochain. Le projet se réalisera si les membres de chacun des deux établissements se prononcent aux deux tiers en sa faveur. « C’est très démocratique », note Pierre St-Marseille.
Selon Sylvain Gaudreau, le regroupement entre les deux caisses assurera la représentativité de chacune au conseil d’administration. L’image que c’est la plus grosse qui absorbe la plus petite est fausse, explique-t-il. Une caisse unifiée garderait une dimension humaine avec des services de proximité tout en ayant un volume d’affaires accru, dit-il. « C’est la mise en commun de nos complémentarités », renchérit Pierre St-Marseille.
Services accrus
Bien que les transactions en ligne soient de plus en plus utilisées par les membres, l’idée d’un regroupement n’est pas de diminuer les services. Monsieur St-Marseille donne l’exemple d’un résidant de Rivière-Ouelle qui travaille à La Pocatière. « Il pourrait, le midi, se rendre à la Caisse de l’Anse et se sentir totalement chez lui. »
Une caisse unie assurerait de plus un meilleur accès aux conseillers financiers, ajoute monsieur Gaudreau. Cela, enfin, permettrait, dit-il, de mieux affronter la vague de départs à la retraite qui approche.
Un plus grand volume d’affaires garantirait une pérennité au chapitre des dons et des commandites, note le directeur de la Caisse de l’Anse. Contrairement aux banques dont les profits servent à enrichir les actionnaires, chez Desjardins ce sont les membres, par le biais des ristournes, qui vont bénéficier de cette valeur économique, croient les deux directeurs.
Bref, Sylvain Gaudreau et Pierre St-Marseille insistent sur l’importance pour les membres de se rendre à l’assemblée d’information de leur succursale le 27 août prochain. Si certains groupes ou personnes n’avaient pas pu y participer, ils les invitent à communiquer avec eux.
