SAINT-PAMPHILE – Une centaine de personnes ont participé, le 12 décembre à Saint-Pamphile, à une journée d’information visant à identifier des projets novateurs en agriculture.
À travers une dizaine de conférences, les participants ont pu en apprendre davantage sur des moyens permettant de tirer un meilleur profit de terres abandonnées ou en friche.
Producteur de lin biologique, Marien Bourgault, croit que le lin a le potentiel d’être réintroduit dans L’Islet « qui en possède une expertise en la matière pour avoir longtemps eu une production importante et reconnue. »
Parmi les autres sujets abordés : l’utilisation de granules pour le chauffage des érablières, la commercialisation de bio-huiles et la création de parcs d’engraissement de bovin de boucherie biologique.
Projets inter-reliés
France Bélanger du Centre de services Montmagny-L’Islet du MAPAQ insiste sur le fait que les différents projets sont inter-reliés.
Par exemple, les résidus d’abattage entreraient dans la fabrication de bio-huiles. Ce qui est un déchet pour l’un deviendrait une ressource pour l’autre.
La rencontre était organisée par la Société d’agriculture du comté de L’Islet (SACLI), en collaboration avec le MAPAQ et le Centre local de développement (CLD) L’Islet.
France Bélanger a présenté les conclusions de la première partie d’une étude de caractérisation réalisée à l’automne dernier, afin de déterminer le potentiel des terres abandonnées ou en friche dans L’Islet-Sud.
Terres abandonnées
Ainsi, les 32 producteurs agricoles visités à Saint-Pamphile, à Saint-Omer et à Saint-Adalbert cultivent presque l’ensemble de leur terre. Leurs rares terres en friche ne peuvent être drainées ou dérochées.
« La majorité des terres abandonnées dans ces trois municipalités appartiennent à des propriétaires qui ne sont pas ou qui ne sont plus producteurs agricoles », note Mme Bélanger.
« Il est impératif, ajoute-t-elle, de remettre rapidement en culture les terres abandonnées. »
Au cours de la prochaine année, l’étude se poursuivra dans les autres municipalités de L’Islet-Sud. Déjà, des essais sur les cultures du saule-osier et du panic érigé sont en cours chez deux producteurs de Saint-Pamphile avec l’appui financier et le suivi du MAPAQ et d’Innovation L’Islet-Sud.
