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Une vague de mobilisation pour les aires protégées

MONTRÉAL – La Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) a déposé à Saint-Pascal son mémoire de recommandations à la Conférence régionale des éluEs du Bas-Saint-Laurent (CRÉ) lors de la dernière journée d’audience publique dans le processus d’identification d’aires protégées dirigé par la CRÉ.

L’agrandissement du réseau d’aires protégées bénéficie d’un large soutien de la population. En deux mois, quelque 3000 personnes, dont plus de 1000 Bas-Laurentiens, ont signé une lettre d’appui exprimant aux élus leur soutien pour la conservation de la biodiversité et pour l’atteinte de la cible de 12 % d’aires protégées d’ici 2015.

Encourageant, mais insuffisant

La SNAP reconnaît l’importance écologique des territoires d’intérêt identifiés par la CRÉ et encourage grandement leur protection. Cependant, le scénario proposé mènerait à la protection de 7,4 % de la région, ce qui se situe encore loin de ce qui serait nécessaire pour la conservation en termes de connectivité écologique, de protection de la biodiversité et de lutte contre les effets des changements climatiques. « Nous croyons que la cible de 12 % est réaliste et atteignable dans le Bas-Saint-Laurent. Pour y arriver, nous sommes convaincus par exemple que des territoires incontournables comme les monts Chic-Chocs et la rivière Patapédia méritent davantage de protection que ce que propose actuellement la CRÉ », explique Guillaume Peterson St-Laurent, chargé de projets en conservation à la SNAP Québec.

Consultez le mémoire complet à l’adresse en cliquant ici.