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Vues dans la tête de… : la réponse du public se confirme

RIVIÈRE-DU-LOUP – Le public a été tout aussi nombreux que l’an dernier à participer au Festival de cinéma Vues dans la tête de Stéphane Lafleur, les 6, 7 et 8 février derniers à Rivière-du-Loup. Bonne nouvelle pour les organisateurs : les gens ont été plus nombreux à se procurer le laissez-passer, ce qui démontre leur volonté de participer à plusieurs activités.

Coordonnatrice de l’événement, Marie-Amélie Dubé parle même d’une hausse de 40 % du nombre de laissez-passer. L’engouement a fait en sorte que plusieurs projections ou activités ont eu lieu à guichet fermé. Le café L’Innocent était bondé, par exemple, pour la table ronde sur la scénarisation. Le festival a accueilli plusieurs personnes du Kamouraska, de Québec, de Rimouski. Des gens du milieu cinématographique et du public, souligne Mme Dubé. Par ailleurs, dit-elle, les événements extérieurs ont été moins populaires.

Stéphane Lafleur

L’événement se tenait cette année autour du cinéaste Stéphane Lafleur dont le plus récent long-métrage « Tu dors Nicole » a été projeté à guichet fermé samedi soir. Rencontré lors de la table ronde, il disait que l’écriture de son film s’est faite de façon instinctive. L’idée est née avec le titre. M. Lafleur voulait explorer cette tranche d’âge du début de la vingtaine en prêtant à une jeune femme un prénom qui appartient à une autre génération. L’été, l’amitié, la présence d’un band ont aussi guidé sa réflexion au cours des versions du scénario qui se sont succédé.

« Tu dors Nicole » cumule 16 nominations en vue des prix Écrans canadiens 2015 et de la 17e Soirée des Jutra. Stéphane Lafleur se dit très content de cette reconnaissance. « On souhaite que notre travail laisse une trace dans la tête des gens, ça montre que le film a laissé une trace », ajoute-t-il.

Quatrième édition

C’était la dernière année où l’événement bénéficiait d’un financement ministériel, souligne Marie-Amélie Dubé. Reste à voir avec les partenaires si, avec le succès connu cette année, il est possible de le restituer l’an prochain. Il faudra, dit-elle, revoir toutes les ententes avec les partenaires.

Néanmoins, la volonté est de revenir en 2016. « On veut faire vivre aux gens une expérience autre que d’aller juste au cinéma », explique la coordonnatrice. Au-delà des projections, le public a la chance de rencontrer les artisans du cinéma et aussi de voir des courts-métrages et longs-métrages qu’ils ne verraient pas autrement.