SAINT-ALEXANDRE – Wow! Titre d’une musique d’André Gagnon interprétée en fin de spectacle, ce petit mot pourrait très bien être utilisé pour résumer l’ensemble de la prestation offerte par le Woogie Wonder Band, en compagnie des musiciens du Camp musical de Saint-Alexandre, vendredi dernier, au Centre culturel de Rivière-du-Loup.
Une fois de plus, sous la direction de Mathieu Rivest, les musiciens du Camp et du Boogie Wonder Band ont démontré qu’il était possible de faire cohabiter la musique classique et populaire. Cette année, c’est au disco que les violons, flutes, clarinettes, saxophones et violoncelles ont prêté leur harmonie. Le résultat était électrisant.
Le Boogie Wonder Band a côtoyé les musiciens du Camp musical pendant une semaine
Le programme de la soirée a débuté en douceur par la Serenade op.44 de Dvorak. Les musiciens et chanteurs du Boogie Wonder Band sont venus ensuite interpréter Daddy Cool. Suivait : Toccata Rock d’André Gagnon et, dans une prestation magistrale, avec Vincent Bélanger au violoncelle, la célèbre « Il était une fois dans l’ouest » d’Ennio Morricone.
En version symphonique
Après l’entracte les spectateurs ont eu droit à une succession des meilleurs succès de la musique disco en version symphonique par le Boogie Wonder Band et les musiciens du Camp musical. Les « Disco Inferno », « Dancing Queen », « Last Dance », « Staying Alive » ou « Night Fever » ont littéralement fait vibrer les murs du centre culturel.
Les musiciens du Boogie ont été très généreux, offrant plusieurs pièces en rappel. Pas question pour le public de demeurer assis sur son fauteuil. Ce spectacle clôturait une semaine de travail intensive, où les dix musiciens du Boogie Wonder Band ont côtoyé les 70 étudiants du Camp musical.
Le spectacle était animé par le journaliste Marc Larouche. Ce dernier a révélé ses talents de musicien aux quelque 1 000 spectateurs présents. Il a accompagné au piano le Boogie Wonder Band et les musiciens du Camp musical pour le classique disco « Dancing Queen », de même que pour « Wow », d’André Gagnon avec Vincent Bélanger au violoncelle.