Lundi le 18 juin avait lieu la signature du protocole d’entente entre la Société d’histoire et de généalogie de la Côte-du-Sud et le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation du Québec à La Pocatière.
Par cette convention, la Société d’histoire cède la gestion des Archives de la Côte-du-Sud et de son personnel au Musée. La Société d’histoire demeure toujours propriétaire de ses archives et cette association lui permettra, à moyen et long terme, d’occuper plus d’espace pour entreposer ses fonds d’archives.
La mission des Archives de la Côte-du-Sud demeure toujours la même, soit d’acquérir des fonds d’archives, de les traiter et d’en faire la diffusion. Les visiteurs et chercheurs sont toujours les bienvenus aux locaux habituels. De son côté, le Musée, avec l’augmentation des effectifs à son équipe, pourra envisager l’avenir avec des moyens financiers accrus.
Le président de la Société d’histoire, M. Gaétan Godbout a exprimé son contentement envers cette entente gagnante-gagnante, opinion partagée par le président du conseil d’administration du Musée, M. Rosaire Ouellet. Ce dernier ajoute que la gestion des archives complémentarise la mission du musée et ce partenariat augmentera les services offerts par l’institution muséale.
Selon le directeur du Musée, Luc St-Amand, : « une telle intégration nous permet d’obtenir d’excellentes ressources (personnel de qualité, mais aussi des archives pertinentes en lien avec notre mission sur l’agriculture et l’alimentation) qui permettront à notre institution d’être encore plus performante et productive. Depuis quelques années, le Musée a amorcé une longue route en vue d’améliorer sa professionnalisation, mais aussi la qualité de ses produits et des services offerts. Une telle intégration nous permet d’avancer sur plusieurs points et d’envisager un futur toujours plus positif, et ce, pour ces deux entités qui ont tout intérêt à accroître leur collaboration! » Le directeur des Archives de la Côte-du-Sud, M. François Taillon considère d’un très bon oeil cette association qui permettra, entre autres, d’assurer la pérennité du centre d’archives et d’en permettre un développement et un rayonnement accrus.