Le nombre de femmes inscrites au campus de La Pocatière de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec a augmenté depuis les cinq dernières années (18 % plus femmes), tandis que le nombre d’hommes est demeuré relativement stable (à peine 2 % de moins).
La tendance s’observe aussi pour le campus de Saint-Hyacinthe. L’ITA en général accueille 14 % plus d’étudiants depuis 5 ans également.
Selon Stéphane Deslauriers, directeur général à la relève agricole pour l’UPA, la présence des femmes dans la relève est en croissance progressive depuis plusieurs années, qui monte d’un demi ou 1 % chaque année. Actuellement, le tiers des membres sont des femmes.
« Une chose est certaine, les femmes ont toujours été présentes dans l’agriculture, à la même hauteur que les hommes. Si on recule de 100 ans ce n’était pas différent, sauf les hommes qui étaient mis à l’avant-plan. Les femmes ont toujours occupé un rôle important », rappelle M. Deslauriers.
Il ajoute que l’encouragement, l’ouverture, les programmes scolaires ont contribué à faire augmenter la statistique.
« L’agriculture se diversifie, ce n’est plus une question de gros bras. C’est une question de gestion. Plus que ça va dans cette direction, plus que ça ouvre des perspectives à tous, particulièrement aux femmes », ajoute M. Deslauriers.
Dans le plus récent portrait du MAPAQ, la présence féminine était en légère augmentation dans l’agriculture. La proportion d’agricultrices de la relève se situait à 24 % en 2006, et elle est passée de 26 % à 27 % entre 2011 et 2016. Depuis 2008, la relève féminine représente au moins 30 % des établissements chaque année. Les jeunes de la relève agricole établie sont de plus en plus formés. La proportion de ceux et celles qui ont poursuivi leurs études après le niveau secondaire est passée de 79 % à 82 % depuis 2011.
