Le Directeur de la Santé publique du Bas-Saint-Laurent a indiqué vendredi que la région du Bas-Saint-Laurent n’a jamais autant enregistré de milieux d’éclosions de la COVID-19 et que la ligne était mince vers la zone rouge.
« On compte 19 éclosions actives au Bas-Saint-Laurent, un record jusqu’à maintenant depuis le début de la pandémie », a lancé le DSP Sylvain Leduc lors d’un point de presse vendredi matin.
Malgré ces 19 éclosions, l’équipe de la Santé publique dit être en mesure de mener les enquêtes épidémiologiques. Toutefois, dans Rimouski, certains cas confirmés n’arrivent pas à savoir où ils ont contracté la maladie.
« Avec plusieurs journées de 20 cas et plus par jour, notre situation nous rapproche d’un critère pour atteindre la zone rouge. On est à un carrefour. On a encore la capacité de garder le contrôle. Il est prématuré de faire une prévision formelle (quant au passage en zone rouge) », a-t-il plaidé.
20 cas ont été confirmés au bilan du jour vendredi. Dans les faits, d’autres cas se sont ajoutés après 16 h jeudi et seront portés au bilan de demain, a-t-on précisé.
Le directeur de la Santé publique régionale a indiqué qu’il était trop tôt pour se prononcer à savoir si le KRTB pourrait rester en zone orange, advenant le cas où la région devait passer au rouge en raison de la transmission dans les MRC de l’est. Aucune décision n’a été prise pour le moment.
Partys
Dr Leduc a rappelé que les rassemblements privés devaient compter un maximum de deux adresses pour un maximum de six personnes en zone orange.
« Je suis inquiet du nombre effarant de partys qui existent encore, du nombre de personnes qui ignorent volontairement ou non la recommandation de limiter les rassemblements privés à six personnes. Je suis inquiet de l’achalandage en forte croissance dans nos centres commerciaux. J’en profite pour solliciter la collaboration des gestionnaires et propriétaires. On est en période d’urgence sanitaire, rappelons-le », a dit Sylvain Leduc.
Celui-ci a rappelé que la région avait la chance présentement d’être au palier orange, donc les restaurants, les gyms, les cinémas sont ouverts et les jeunes ont accès à leurs sports.
« Le respect des mesures sanitaires a fait partie de notre succès jusqu’à présent. On compte sur la bonne volonté des gens. Mais si on devait faire respecter ces mesures sanitaires, des leviers existent. Ça existe des conséquences et des amendes pour des rassemblements illégaux », a dit M. Leduc.
Les cas sont plus nombreux en Matanie et dans la MRC de Rimouski-Neigette. Là-bas, la transmission est particulièrement communautaire.