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Un 3e lien nécessaire pour le développement de Côte-du-Sud

En entrevue à Radio-Canada, la ministre déléguée au développement économique régional et députée de Côte-du-Sud, Marie-Eve Proulx, a mentionné être favorable au transport en commun dans les milieux ruraux, mais que cette ère n’était « malheureusement » pas encore arrivée, ce pourquoi elle favorise le projet de troisième lien entre Québec et Lévis.

Également ministre des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Marie-Eve Proulx estime qu’un troisième lien entre Québec et Lévis est nécessaire pour le développement économique de Côte-du-Sud. Durant la dernière campagne électorale, elle mentionne que les électeurs lui en ont fait la demande.

De plus, elle ajoutait que de nombreuses entreprises de transport de marchandises de la circonscription auraient besoin de ce troisième lien pour faire des économies de coûts en traversant plus rapidement sur la Rive-Nord. Les délais de livraison seraient ainsi diminués selon elle. « Le jour où il y aura un troisième lien, on pourra parler de transport collectif, de train qui nous amène à Québec », a-t-elle déclaré au Téléjournal Québec.

Rappelons que l’enjeu du troisième lien entre Québec et Lévis semble faire plutôt l’unanimité dans l’ouest de la Côte-du-Sud. En juillet dernier, préfets, maires et gens d’affaires de Montmagny ainsi que de L’Islet s’étaient joints à d’autres de Chaudière-Appalaches et de la Capitale-Nationale pour clamer haut et fort que cet enjeu dépassait largement les frontières de la région de Québec et de Lévis.

Durant la dernière campagne électorale, le maire de Saint-Roch-des-Aulnaies, André Simard, avait toutefois exposé quelques réserves en lien avec ce projet lors d’un vote d’appui sur la question qui devait se tenir au conseil des maires de la MRC de L’Islet. Depuis, le débat s’est invité au Kamouraska par le biais des étudiants du Cégep de La Pocatière qui ont voté contre le troisième lien, rejoignant ainsi la position de la Coalition régionale des associations étudiantes de la Capitale-Nationale (CRACN). Ils ont ensuite pris part à une manifestation sur la colline parlementaire à Québec le 10 novembre dernier pour faire connaître leur opposition au gouvernement.