55 emplois de plus chez Bombardier à La Pocatière

Cinquante-cinq emplois de plus chez Bombardier à La Pocatière

LA POCATIÈRE – Les employés de Bombardier Transport de La Pocatière peuvent dormir tranquilles, aucune suppression d’emploi n’est prévue à court terme à leur usine.

Le 17 février, on apprenait que Bombardier supprimait 7000 emplois à travers le monde au cours des deux prochaines années. De ce nombre, 3200 concernaient spécifiquement la division transport et 2400 des 7000 concernaient le Québec.

À La Pocatière, Marc-André Lefebvre, porte-parole pour Bombardier Transport, parle plutôt d’embauche dans les prochains mois.

« Il n’y aura pas d’augmentation soudaine, car il y aura des baisses et des hausses par moment. Mais au final, à la fin de l’année, il y aura eu 55 emplois de plus à La Pocatière. »

Selon Marc-André Lefebvre, Bombardier travaille toujours activement à dénicher de nouveaux contrats pour l’ensemble de ses usines.

Le métro Azur

Le contrat de fabrication, à La Pocatière, du métro Azur dont le premier train est entré en service le 7 février dernier n’est pas étranger au maintien de ces emplois. 

Pour le maire de La Pocatière, M. Sylvain Hudon, le soutien de la communauté et l’obtention de ce contrat ont permis des retombées économiques importantes pour des centaines de familles du territoire.

« C’est une fierté pour la région de constater que grâce à l’expertise des travailleurs et des entreprises du Kamouraska, des milliers de passagers emprunteront ce métro chaque matin », a mentionné le préfet élu de la MRC de Kamouraska, M. Yvon Soucy.

Entreprises satellites

La présence de Bombardier Transport à La Pocatière a permis le développement de plusieurs entreprises satellites et de bâtir une expertise en technologie physique et en métallurgie en soudage au laser. Plusieurs fournisseurs de toute la Côte-du-Sud ont été impliqués dans la construction des trains AZUR. 

« Le contrat du métro de Montréal a permis le maintien de nombreux emplois qualifiés et de renforcir le tissu entrepreneurial autant au Kamouraska, au Bas-Saint-Laurent qu’en Chaudière-Appalaches », ajoute le député Norbert Morin. 

« Les intérêts économiques des régions et ceux de la métropole sont intimement liés. Une de nos forces en tant que métropole, c’est de pouvoir contribuer au développement économique des régions, comme celle du Kamouraska », a conclu le maire de Montréal, M. Denis Coderre