SAINT-ANDRÉ – Josée Grondin et Patrick Dubuc caressent le rêve de vivre de leur art, la photographie. Pour y arriver, ils se font connaître aux quatre coins du Québec via Dyade Photo. Du 20 au 24 décembre dernier, ils étaient au Kamouraska, à un moment où Dame Nature hésitait entre automne et hiver.
Partenaires dans la vie et en affaires, Josée et Patrick habitent Montréal. Ils ont choisi le Kamouraska pour y tenir des séances photo, à même titre que Tadoussac, là où ils se sont déjà arrêtés. À la recherche de modèles, ils avaient annoncé leur arrivée au préalable, notamment dans Le Placoteux. Plusieurs personnes se sont manifestées, de telle sorte qu’ils auront réalisé près d’une dizaine de séances lors de leur séjour. « On a reçu 60 candidatures. Les gens posent gratuitement, et en échange, on leur remet les photos où ils apparaissent », de témoigner Josée Grondin.
En solo, en couple, en famille ou entre amis, les sessions étaient ouvertes à tous. Le but avoué de l’opération : se faire connaître. « Il y a beaucoup de bouche-à-oreille sur nous. Notre démarche nous permet de nous bâtir un bon portfolio pour éventuellement vivre de ce que nous faisons », de déclarer Patrick Dubuc. Ce portfolio, il peut être consulté sur leur site internet, à dyadephoto.com. Et pour accompagner chacune de leurs séances, un blogue raconte en mots et en images ces moments uniques dont ils sont les premiers témoins.
Lors de leur tournée « kamouraskoise », le couple de photographes semble avoir eu le coup de cœur pour une certaine Sarah DeRoy, qui s’est baladée sur les berges de Saint-Roch-des-Aulnaies vêtue d’une magnifique robe rouge, créée en partie par Josée Grondin de Dyade Photo. « On aime photographier le Québec et capter les gens au naturel, dans leur environnement. Notre démarche est très intuitive », de nous confier Josée et Patrick, qui aimeraient reprendre contact avec les paysages et les gens de la région, quelque part à l’été 2016.
