Le Semoir obtient l’appui de Marquis Imprimeur pour le financement d’une 7e classe pour le programme Le Semoir : Verger de l’Évolution. L’appel de candidatures pour l’inscription des classes se termine le 3 septembre prochain.
C’est évidemment avec une grande joie que Le Semoir annonce un 7e partenariat dans le cadre de sa campagne de sollicitation pour le financement de la 2e cohorte du nouveau programme emblématique d’éducation à l’environnement dans Côte-du-Sud, le Verger de l’Évolution.
« Marquis Imprimeur a des racines profondes à Montmagny. Elle grandit et est impliquée dans la communauté depuis 1937. C’est donc un privilège de soutenir ce projet précurseur et de contribuer à former et à sensibiliser, ici-même dans notre région, les citoyens responsables et engagés de demain », explique Pierre Fréchette, vice-président des ventes chez Marquis.
Grâce à cette association, Le Semoir dépasse ses objectifs de financement — fixés à six classes — soit le même nombre de classes financées lors de la première cohorte en 2020.
« C’est indéniable, la jeunesse de Côte-du-Sud peut compter sur les acteurs économiques de la région pour contribuer à leur formation vis-à-vis les changements climatiques », raconte Simon Côté, coordonnateur général d’Arbre-Évolution, qui chapeaute Le Semoir.
Si l’on additionne les élèves de la première cohorte, Le Semoir formera un peu plus de 300 jeunes de 4e et 5e année du primaire l’automne prochain.
Appel de candidatures
M. Côté rappelle que les écoles ont jusqu’au 30 juin pour soumettre la participation d’une ou plusieurs classes de 4e année primaire pour la cohorte qui débutera un cycle de formation de trois ans l’automne prochain. L’inscription est possible par le bouton « Inscrivez une classe » au bas de la page www.lesemoir.org/verger.
Le Semoir : Verger de l’Évolution est un programme local à la Côte-du-Sud qui en est à sa première année d’existence. « Ce qu’on cherche à offrir, c’est une expérience immersive qui transformera les élèves. Nous voulons que nos jeunes soient mieux préparés face aux enjeux environnementaux qui se dressent à l’horizon », précise Marie-Claude Bernier, éducatrice en chef de ce programme de trois ans offrant 15 ateliers d’éducation relative à l’environnement ancré dans les notions de science, technologie, arts et multimédia du cursus scolaire québécois.
Première année emballante
Récemment, les 145 jeunes de la cohorte 2020 ont complété leur 5e et dernier atelier de leur première année de formation.
« Cet atelier est un peu la cerise sur le sundae, car les élèves ont planté les végétaux à fruits dans leur petit lopin de terre. Après avoir eux-mêmes planifié l’implantation en classe, ils étaient très excités de se mettre les mains dans la terre. C’est du concret pour eux », se réjouit Mme Bernier, qui ajoute avoir déjà hâte à l’automne prochain.