Rosalie Drapeau de Saint-Roch-des-Aulnaies a terminé 1re en marche athlétique dans la catégorie Junior, lors des derniers Championnats québécois d’athlétisme tenus à Sherbrooke les 31 juillet et 1er août dernier. Elle y a également réalisé son meilleur temps en compétition.
Discipline souvent méconnue, la marche athlétique oblige l’athlète à avoir constamment un pied au sol en avançant et les genoux barrés chaque fois qu’il attaque avec son talon. Pour prendre de la vitesse, l’athlète fera souvent des mouvements de déhanchement avec son bassin, ce par quoi le grand public reconnaît souvent la discipline.
Rosalie Drapeau a commencé à s’entraîner à la marche athlétique lorsqu’elle était élève au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière il y a environ cinq ans. Bientôt âgée de 18 ans et aujourd’hui étudiante en Sciences de la nature au Cégep de La Pocatière, elle avoue prendre plus sérieusement son entraînement depuis environ trois ans.
« C’est une technique qui doit être beaucoup pratiquée si on veut qu’elle soit naturelle et ne pas avoir mal aux genoux. Depuis que j’ai quitté le Collège, j’ai un entraîneur à distance (Alex Bussières) qui me supervise et je suis rattachée au Club d’athlétisme de l’Université Laval (CAUL) », explique Rosalie.
Suivant les pas d’Anne St-Amand, anciennement de La Pocatière et qui se distingue dans cette discipline, Rosalie Drapeau cumule déjà trois podiums en compétition, dont le plus récent obtenu il y a à peine quelques semaines à Sherbrooke aux Championnats québécois d’athlétisme. Avec un temps de 25 minutes 26 secondes au 5 km, son meilleur à ce jour, l’athlète de Saint-Roch-des-Aulnaies est repartie avec la 1re place.
« Je suis toujours contente quand je remporte une médaille, mais comme nous sommes peu à pratiquer la marche athlétique au Québec, les compétitions sont surtout pour moi une occasion d’améliorer mes temps par rapport à mes performances passées », dit humblement Rosalie.
Son objectif futur serait de battre le record québécois du meilleur temps au 5 km sur route chez les moins de 18 ans. Elle aimerait aussi participer à une compétition d’envergure nationale où elle estime que le calibre sera plus relevé, en plus de poursuivre son entraînement en vue de réaliser des 10 km, ce qu’elle devra inévitablement faire lorsqu’elle changera sous peu de catégorie.
« Ce qui est dommage, c’est que la marche athlétique n’est pas une discipline offerte dans un club universitaire, donc ce n’est pas quelque chose que je vais pouvoir combiner sous forme de sport-étude à l’université. Je prévois quand même poursuivre dans ce sport, mais en m’entraînant par moi-même et en étant supervisée par un entraîneur dans un club civil », termine la jeune athlète.