SAINT-BRUNO-DE-KAMOURASKA – À la demande du mouvement STOP Oléoduc Kamouraska, des manifestants se sont réunis à Saint-Bruno le 4 février pour signifier leur opposition à TransCanada.
Dès le début de la séance d’information de l’entreprise, Gabrielle Filteau, Maude Gamache-Bastille et Steven Cloutier prenaient place à la porte de la Salle communautaire, incitant la population à signer une pétition qui sera déposée prochainement au conseil municipal de Saint-Bruno.
«On veut que Saint-Bruno se joigne à Saint-Onésime, Mont-Carmel et 152 autres municipalités du Québec en adoptant une résolution d’opposition au passage de l’oléoduc sur son territoire», de déclarer Gabrielle Filteau.
Elle estime que le silence actuel de la municipalité va en contradiction avec le plan de développement qui a été adopté, dans lequel on stipule vouloir assurer la protection du milieu naturel et de l’environnement.
«J’ai acheté une terre il y a quatre ans, dans l’espoir de vivre paisiblement. L’eau, la faune, tout est d’une qualité exceptionnelle ici. Je m’inquiète de ce qui pourrait résulter avec le passage du pipeline», ajoutait-elle.
Manifestation
Vers 18 h, une quarantaine de personnes se sont réunies devant la Salle communautaire. Trois musiciens du coin étaient sur place pour entonner des chants engagés et une grande bannière «TransCanada ne passera pas» était affichée près des portes.
«TransCanada ne laissait pas entrer plus de deux personnes à la fois, surtout ceux à l’allure marginale», d’indiquer Simon Côté, porte-parole de STOP Oléoduc Kamouraska.
Un encart d’information faisant état, entre autres, des quantités de pétrole qui transiteront dans notre région par bateaux, trains ou via l’Oléoduc Énergie Est a été distribué aux gens quittant la salle. «Il aussi été posté dans toutes les boîtes aux lettres de Saint-Bruno et Saint-Gabriel», de préciser monsieur Côté.