Bas-Saint-Laurent : le passeport vaccinal a eu un effet sur les premières doses

Vaccination dans le Vacc-I-express. Photo: Archives Le Placoteux

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a pu observer une tendance à la hausse chez les gens souhaitant recevoir leur première dose de vaccin contre la COVID-19, lorsque le premier ministre a annoncé la mise en place d’un passeport vaccinal.

Sans avoir de chiffres étoffés, on dit avoir constaté que l’arrivée du passeport vaccinal semble avoir convaincu certaines personnes d’aller chercher le vaccin. Dans les premiers jours suivant l’annonce, le nombre de premières doses a doublé dans les centres de vaccination de la région.

Au niveau des institutions scolaires du Kamouraska, le Cégep de La Pocatière et l’ITA de La Pocatière ont fait bonne figure à la fin août lors du passage du Vacc-I-express, un autobus se déplaçant en des endroits stratégiques pour offrir le vaccin directement dans les stationnements.

Au Cégep de La Pocatière, on a administré 23 premières doses et huit premières doses à l’ITA. À titre comparatif, on a donné huit premières doses au Cégep de Rimouski et zéro première dose au Cégep de Rivière-du-Loup. Le nombre de secondes doses données dans ces endroits est par ailleurs plus élevé.

Reste que le Kamouraska est toujours avant-dernier, juste avant La Matapédia pour ce qui est des statistiques de vaccination parmi les huit MRC du Bas-Saint-Laurent.

Précisons que depuis le premier septembre, il faut présenter son passeport vaccinal, confirmant que l’on a reçu deux doses de vaccin contre la COVID-19 pour aller dans les bars, restaurants, gyms, cinémas, festivals et pour pratiquer des sports intérieurs, entre autres.

Troisième dose

Mentionnons que le Comité sur l’immunisation du Québec recommande qu’une dose additionnelle de vaccin soit administrée aux personnes immunodéprimées et aux personnes dialysées afin de leur offrir une meilleure protection face à la COVID-19, et notamment dans le contexte de la montée du variant Delta.

Les personnes immunodéprimées sont celles dont le système immunitaire est affaibli, par exemple les personnes qui sont sous traitement de chimiothérapie ou de radiothérapie, ou encore celles qui prennent des médicaments qui affectent leur système immunitaire.

Les personnes répondant à ces critères peuvent dès maintenant prendre un rendez-vous sur le site Clic Santé afin d’obtenir une troisième dose d’un vaccin contre la COVID-19. Un intervalle minimal de quatre semaines suivant la deuxième dose doit toutefois être respecté avant l’administration d’une dose additionnelle. Aucune prescription médicale n’est nécessaire.