L’ISLET — La première partie du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) sur le projet d’oléoduc Énergie Est a permis un face-à-face fructueux du public avec TransCanada.
« L’exercice a mis en lumière de manière spectaculaire comment le projet souffre de manière chronique d’un profond déficit sur les trois dimensions indispensables à l’acceptabilité sociale, telles que présentées par les chercheurs de l’UQAR lors de la dernière séance : la crédibilité, la légitimité et la soutenabilité. La vigilance des citoyens, qui ont soumis le promoteur et les experts invités à des salves ininterrompues de questions pertinentes et bien documentées, a fait toute la différence », estime l’organisme Stop oléoduc Montmagny-L’Islet.
« Le BAPE considère les citoyens comme les experts de leur milieu, puisque ce sont eux qui y demeurent et qui auront à vivre avec les répercussions d’un projet, qu’elles soient positives ou négatives », peut-on lire sur le site Internet de l’organisme.
Au cours de la deuxième partie qui s’amorce en avril, la Commission recueillera l’opinion et les suggestions du public et se déplacera dans cinq villes du Québec, dont Lévis et La Pocatière. Elle recevra aussi par l’entremise de son site Web jusqu’au 20 avril à midi tous les commentaires que les citoyens lui feront parvenir.
Le « mémoire », écrit ou oral, est la formule à privilégier pour participer, et ce dernier peut être très simple, exprimer un avis sur le projet avec quelques arguments. Pour faciliter la participation de la population, STOP oléoduc Montmagny-L’Islet a produit une « Trousse du citoyen », laquelle peut être téléchargée à partir du site www.stopoleoduc.org.