LA POCATIÈRE – Environ 200 personnes ont bravé les mauvaises conditions routières pour aller marcher et faire connaître leur opposition au projet d’oléoduc Énergie Est de TransCanada.
«Je voulais avoir au moins 100 personnes, donc on est très satisfait, surtout en raison du mauvais temps, qui a empêché certaines personnes de se déplacer», se félicitait Simon Côté, porte-parole de STOP Oléoduc Kamouraska. Ce jeudi soir, une dernière consultation venait clore la première partie des audiences sur le projet d’oléoduc. Par visioconférence au Centre Bombardier de La Pocatière, il était possible d’assister aux discussions tenues à Lévis. Le groupe d’opposition, dans un esprit plus de collaboration que de perturbation, tenait à se faire voir et demander une simple question : que fera TransCanada si l’acceptabilité sociale n’est pas au rendez-vous?
«Ce qui est important c’est de ne pas perturber les audiences du BAPE, car on juge que c’est un allié pour les citoyens, le BAPE. Mais, c’est un moment pour s’exprimer», a ajouté le porte-parole.
Des gens de tous âges ont scandé des slogans d’opposition au projet, dont de nombreuses petites familles. «Plusieurs questions posées à TransCanada sont restées sans réponse. Notamment, dans leur scénario du pire déversement établi pour l’office national de l’Énergie, les analystes ont omis d’inclure les bassins versants qui approvisionnent les prises d’eau des municipalités, les puits qui desservent 15 habitants et moins, ainsi que les risques pour la santé de la population.» Des actions similaires se déroulaient en simultané dans les endroits où les audiences étaient retransmises.