Un groupe fait front commun pour demander de l’aide d’urgence pour contrer les aas-Saint-Laurent, particulièrement dans l’est du territoire.
Si le Kamouraska est relativement épargné comparativement à Rimouski-Neigette, La Mitis, La Matapédia et La Matanie, la région est affectée de deux façons. D’abord, l’épidémie qui affecte les arbres se déplace vers l’ouest, mais aussi, les budgets qui reviendraient habituellement au secteur ouest du Bas-Saint-Laurent comme Kamouraska et Rivière-du-Loup s’en vont de plus en plus vers l’est pour contrer l’épidémie.
Les partenaires de la Table de concertation de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent lancent un appel à l’action au gouvernement québécois pour contrer les effets dévastateurs de l’épidémie. La région aurait besoin d’une aide d’urgence de 2 M$ pour réaliser des travaux d’aménagement dans l’année en cours et de 4,7 M$ supplémentaires par année, pour les quatre prochaines années.
« Il faut récolter les parties attaquées et faire de la remise en production, mais on n’a aucun résultat de nos demandes auprès du gouvernement », a confié Pierre Sirois, président de la Fédération des groupements forestiers du Bas-Saint-Laurent.
Il ajoute que présentement, beaucoup de ressources sont envoyées dans les secteurs infestés ce qui crée un déséquilibre dans la répartition régionale. Aussi, la région reçoit 2 M$ de moins en budget d’aménagement.
« Sans argent supplémentaire, on est obligés de prendre le budget régulier en aménagement pour faire ça. Il ne reste rien pour faire les travaux réguliers, déplore M. Sirois. Plusieurs milliers d’hectares sont dus pour des éclaircies commerciales ».
Dans la dernière année seulement, les zones touchées par la tordeuse ont augmenté de 23 %, passant de 1,31 million d’hectares à 1,62 million d’hectares. En 2016, on estimait à 4 840 le nombre d’emplois reliés à l’ensemble de cette filière.