Revue de l’année 2021 : partie #2

Photo : Julie Houde-Audet.

Des investissements de 80 M$ pour assurer l’avenir de l’usine de La Pocatière

Un investissement de 80 M$ était fait à l’usine d’Alstom à La Pocatière afin d’en moderniser les installations. De cette somme, le gouvernement du Québec octroyait un prêt de 50 M$ à la multinationale. Ce prêt « avec pardon », tel qu’il était qualifié par le ministre de l’Économie et de l’Innovation Pierre Fitzgibbon, signifiait qu’il serait converti en subvention si Alstom respectait une garantie minimale de 400 emplois à son usine de La Pocatière d’ici 2026 et 350 pour la période 2026-2029. Autrement, un taux d’intérêt s’appliquerait pour le remboursement. Alstom engageait quant à elle une somme de 25 M$, ce qui faisait passer l’investissement total à un peu plus de 80 M$. Ces investissements permettaient de consolider des emplois à l’usine de La Pocatière et de permettre à celle-ci d’aller chercher sa part de gâteaux de contrats actuellement réalisés ailleurs dans le monde, à faibles coûts.


Profit impressionnant pour Le Placoteux en 2019-2020

Le journal Le Placoteux présentait un bilan financier positif lors de son assemblée générale annuelle tenue le 10 mars de manière virtuelle, au terme de son exercice financier 2019-2020. Malgré les aléas occasionnés par la COVID-19 qui s’étaient traduits par une baisse des ventes en toute fin d’année financière, mois habituellement les plus rentables en termes de revenus publicitaires, Le Placoteux terminait son exercice financier avec un excédent de près de 140 000 $. Le directeur général de l’hebdomadaire, Louis Turbide, se disait plus que satisfait dans les circonstances, ces chiffres se rapprochant de ceux enregistrés lors « des bonnes années des hebdos ». Malgré les effets négatifs de la pandémie qui se sont survenus de façon inattendue en fin d’année financière, Louis Turbide mentionnait que 2019-2020 a été celle de la reconnaissance des médias écrits par les gouvernements provincial et fédéral avec l’arrivée de crédits d’impôt sur la masse salariale pour les journalistes et les graphistes. L’assemblée générale annuelle était aussi l’occasion de souligner le départ de Claude Gagnon, président du journal et des Gens d’affaires de Saint-Pascal durant plus de 20 ans.


Les cégeps des régions se regroupent officiellement

12 cégeps de régions du Québec se regroupaient officiellement pour entre autres se concerter et défendre leurs intérêts communs. Notons au sein de ce regroupement la présence du Cégep de La Pocatière. Les établissements discutaient et se concertaient entre eux naturellement, mais venait maintenant le temps d’officialiser leur relation. Les cégeps souhaitaient donc se mettre ensemble pour avoir une voix encore plus forte et unique, plus particulièrement auprès du ministère de l’Enseignement supérieur.


Feu aux Tourbières Lambert : La régie paye finalement 188 000 $

L’intervention sur l’incendie majeur aux Tourbières Lambert à Rivière-Ouelle en juin 2020 a coûté 1,1 M$ à la Régie intermunicipale en protection incendie du Kamouraska-Ouest, qui a réussi à se faire rembourser une bonne partie du montant. La SOPFEU a remboursé 557 000 $, le ministère de la Sécurité publique environ 340 000 $ sur une réclamation de 528 000 $, alors que les assurances ont remboursé 40 000 $ pour remplacement ou réparation d’équipement incendie. Le montant résiduel devant être absorbé par la Régie était donc d’environ 188 000 $ et ce montant pouvait être entièrement couvert par les surplus de la Régie. Le feu n’a donc pas occasionné une facture spéciale pour les municipalités concernées.


50 ans d’intervention et de prévention

50 ans déjà que La Montée travaillait à la prévention et au traitement des dépendances au KRTB. Basé au Centre Thérèse-Martin de Rivière-Ouelle depuis 2013, l’organisme n’a cessé de développer au fil des ans son offre de services, à la fois unique et reconnue, au point de devenir une référence dans son domaine d’expertise.


Un nouveau président pour les Gens d’affaires de Saint-Pascal

Jean-Pierre Tirman est devenu en mars le nouveau président des Gens d’affaires de Saint-Pascal et de la coopérative de solidarité Le Placoteux. L’entrepreneur originaire de La Pocatière succède à Me Claude Gagnon qui a assumé cette fonction pendant plus de 20 ans. Jean-Pierre Tirman avouait ne pas avoir hésité très longtemps avant d’accepter de s’impliquer dans ce qui était jadis connu sous la forme longue d’Association des Gens d’affaires de Saint-Pascal. Dès qu’il a emménagé dans le chef-lieu du Kamouraska et qu’il y a installé le siège social de son entreprise la Brûlerie de l’Est il y a plus d’un an et demi, son désir d’implication a été fortement motivé par le dynamisme du comité d’animation des Gens d’affaires et leurs activités auxquelles il avait participé.


Supertransmission dans les écoles au printemps

Le printemps 2021 marquait un épisode de supertransmission de la COVID-19 dans la région, particulièrement dans les écoles, mais aussi dans la communauté. Des écoles étaient fermées et un deuxième centre de dépistage était mis en place. L’explosion de cas était attribuable au nouveau variant de la maladie. À un moment, la région devait passer aux mesures spéciales d’urgence et être encore plus confinée, alors que le reste du Québec se portait mieux au niveau de son épidémiologie.


Saint-Bruno-de-Kamouraska fait d’une pierre deux coups

Ces dernières années, Saint-Bruno-de-Kamouraska a fait quelques travaux et déménagements, permettant de transférer l’édifice municipal aux Habitations Saint-Bruno et d’aménager la bibliothèque et un local multidisciplinaire dans l’ancien édifice municipal. Le tout a été inauguré virtuellement le 30 mars en matinée. Rappelons qu’en 2018, l’édifice municipal a été déménagé aux Habitations Saint-Bruno, ce qui avait permis à l’époque d’améliorer le service de garde, qui était la responsabilité de la Municipalité.


Un projet-pilote d’Éducation par la nature au Kamouraska

78 jeunes de CPE et d’écoles de la région participaient depuis le début de l’année scolaire 2020-2021 à un projet-pilote appelé « Éducation par la nature », qui visait à utiliser l’environnement naturel extérieur comme contexte éducatif. En sortant dehors pratiquement tous les jours, une heure le matin et 45 minutes l’après-midi et parfois même tout l’après-midi, l’enseignante derrière ce projet-pilote transférait ainsi ce qui se faisait en classe… en forêt. Cette dernière s’est d’ailleurs dite toujours surprise et ravie de la créativité dont faisaient preuve les jeunes, par exemple un restaurant avec des roches comme assiette et de l’écorce comme menu.


Montant record pour le GOvember 2020

L’édition 2020 du GOvember, qui s’était tenue virtuellement en raison de la pandémie, permettait d’amasser un montant record, au bénéfice de trois organismes de la région. Un montant de 25 000 $ était amassé, alors que l’objectif était de 10 000 $. Pour l’édition 2020, les organismes bénéficiaires étaient la Fondation André-Côté, la Fondation de l’Hôpital de Notre-Dame-de Fatima et La Traversée (Association Kamouraskoise en santé mentale).


Denis Picard coupable de meurtre au premier degré

Après deux semaines de procès et moins de 24 heures de délibérations, les jurés au procès de Denis Picard, accusé du meurtre de Colette Émond, 75 ans de La Pocatière, rendaient leur verdict. Ceux-ci déterminaient que Picard était coupable de meurtre au premier degré. La juge Manon Lavoie a rapidement prononcé la sentence, soit l’emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Les jurés avaient donc cru, à l’unanimité, que Picard avait l’intention de tuer Mme Émond et qu’il l’avait agressé sexuellement, le 5 juin 2017. Contrairement à un procès devant juge seul, qui permet de connaître les raisons derrière une décision, ce n’est pas le cas pour les jurés, ils sont les seuls à connaître l’ensemble de leurs délibérations. Rappelons qu’au lendemain du meurtre, Picard était accusé de meurtre au second degré. À la suite d’analyses scientifiques montrant la présence d’ADN de l’un et de l’autre sur chacun, l’agression sexuelle était venue changer la donne de sorte qu’une accusation de meurtre au premier degré était déposée. Rappelons que Colette Émond est décédée de plusieurs coups à la tête et au visage, dans la chambre de son appartement de la 5e avenue à La Pocatière. Moins de 15 jours après le verdict de culpabilité de meurtre au premier degré prononcé par 12 jurés, les avocats de Denis Picard déposaient une demande à la Cour d’appel du Québec. On demandait d’annuler le jugement de culpabilité et d’ordonner la tenue d’un nouveau procès.


La Salle Edwin-Bélanger 2.0 se dévoile

Plans et esquisses préliminaires du projet de modernisation de la Salle Edwin-Bélanger étaient présentés en primeur à la presse régionale le 9 avril dernier. Le projet porté par les Arts de la Scène (ADLS) de Montmagny était évalué, disait-on, entre 16 et 18 M$. Cette modernisation qui consiste en une rénovation et un agrandissement de la salle actuelle s’inscrit dans le vaste projet de Complexe culturel et sportif de Montmagny autour de l’École secondaire Louis-Jacques-Casault. Les plans et esquisses préliminaires dévoilés permettaient d’offrir un premier visuel sur la modernisation qu’entendent réaliser les Arts de la scène. Balcon d’environ 200 sièges, corbeilles sur les côtés inspirés des plus grands opéras européens, loges corporatives et parterre complètement revampé devraient faire passer la capacité de la salle de 550 à 750 sièges, le tout dans un décor épuré à la « scandinave ».