L’Islet-Nord : Un regroupement pour la collecte des matières résiduelles qui serait réalisable

Photo : Gary Chan (Unsplash.com)

Un regroupement entre les différentes municipalités de L’Islet-Nord pour la collecte des matières résiduelles est réalisable, et cela, même sans la participation initiale de Saint-Jean-Port-Joli et de Saint-Cyrille-de-Lessard. Des économies d’échelle se dégageraient clairement de cette stratégie, selon une étude menée par la firme Stratzer.

Rappelons que ce projet d’étude remonte à l’automne 2020, moment où une demande financière a été déposée par la Municipalité de L’Islet au Fonds régions et ruralité (FRR) volet 4 — Soutien à la vitalisation et à la coopération intermunicipale afin d’en financer jusqu’à 50 % des coûts de celui-ci. La concertation des municipalités derrière cette étude — Saint-Roch-des-Aulnaies, Sainte-Louise, Saint-Damase, Saint-Aubert et L’Islet — survenait quant à elle à un moment où Saint-Aubert devait évaluer l’achat éventuel d’un nouveau camion de collecte, alors que Saint-Roch-des-Aulnaies cherchait de son côté un éventuel remplaçant pour effectuer la collecte de ses ordures.

Selon Stève Dionne, directeur général à la Municipalité de Saint-Roch-des-Aulnaies, le rapport de Startzer déposé il y a près de deux mois dont les conclusions laissent suggérer des économies par ce regroupement des cinq municipalités ne semble pas le surprendre. L’ancien directeur général de L’Islet Louis Breton avait d’ailleurs confié au Placoteux en octobre 2020 qu’une étude similaire avait déjà été réalisée par sa municipalité avec Saint-Jean-Port-Joli et Saint-Cyrille-de-Lessard — aujourd’hui absentes de la démarche —, et que les résultats d’un éventuel regroupement à ce chapitre s’annonçaient prometteurs. Le partenariat ne s’est simplement jamais concrétisé pour des raisons inconnues, disait-il à l’époque.

Prochaine étape

Outre les avantages qui découleraient d’un regroupement pour la gestion commune de la collecte des matières résiduelles, le rapport de Stratzer suggère trois formes de partenariats pour concrétiser cette union. Le premier, un appel d’offres commun auprès du secteur privé, le second, un processus entièrement géré par la Municipalité de L’Islet qu’elle offrirait ensuite aux quatre autres, ou la création d’une régie publique comme c’est déjà le cas dans L’Islet-Sud avec Régie intermunicipale de gestion des déchets de L’Islet-Sud.

« Pour l’instant, ce qu’on sent, c’est qu’il n’y a pas d’appétit de la part des cinq municipalités pour la création d’une autre structure », a confié Stève Dionne.

La prochaine étape qui attend le groupe des cinq est le lancement le printemps prochain d’un appel d’offres sans obligation d’octroyer. Il s’agit d’une des recommandations qui figuraient dans le rapport de Stratzer. Les résultats obtenus en matière de prix guideront pour la suite des choses, a indiqué le directeur général de Saint-Roch-des-Aulnaies. Une décision doit être prise au plus tard en juin pour une mise en place de la nouvelle façon de faire, idéalement, en janvier 2023.