La Corporation de développement industriel de Saint-Jean-Port-Joli (CODIJ) se réactive. Créée il y a près d’une trentaine d’années pour aider financièrement les entreprises à s’installer dans les rues industrielles de la Municipalité, elle se lance aujourd’hui dans une campagne de financement afin de poursuivre son mandat.
Cette nouvelle campagne qui rappelle celle lancée à l’époque où la CODIJ a été créée survient alors que la Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli a inauguré ces dernières années sa troisième rue industrielle, la rue Henri-Gamache. Deux entreprises y sont déjà installées et une troisième serait à venir selon le directeur général de la Municipalité Stéphen Lord.
Lors de la création des deux premières rues (Legros et Joseph-Gagnon), la CODIJ avait été une véritable bougie d’allumage pour les industries qui s’y sont installées. À sa constitution, l’organisation avait réuni 250 000 $ auprès de la Municipalité et de Desjardins notamment. Ce fonds avait permis d’offrir des incitatifs financiers allant jusqu’à 20 000 $ auprès des entreprises qui s’y installaient, en plus de terrains aux pieds carrés à prix compétitifs.
Plusieurs années plus tard, voilà que le fonds d’origine a diminué, se situant aujourd’hui autour de 80 000 $. Avec l’engouement des industries pour le nouveau secteur industriel en développement de Saint-Jean-Port-Joli, la CODIJ veut être en mesure de faire face à la musique.
« La Municipalité a accordé 50 000 $ à la CODIJ, soit 10 000 $ annuellement pour les années 2022 à 2026. Le montant sera attribué à même le surplus affecté à l’Aide financière aux entreprises », a précisé Stéphen Lord.
Le président de la CODIJ Michel Robin est très reconnaissant de cet appui de la Municipalité. Son organisation compte néanmoins poursuivre sa lancée et lever d’autres fonds auprès d’autres partenaires. « Desjardins avait été un allié majeur à l’époque de notre première campagne de financement. On aimerait les avoir de nouveau avec nous. Une demande sera déposée incessamment », a-t-il confirmé.
Dans un monde idéal, la CODIJ aimerait lever 100 000 $ afin de renflouer son fonds autour de 180 000 $. Il n’est pas exclu regarder du côté gouvernemental ce qui pourrait être attaché. Si la situation économique s’améliore, la CODIJ pourrait aussi se tourner vers les industries de Saint-Jean-Port-Joli pour compléter sa campagne et atteindre son objectif.