La route de la danse hip-hop jusqu’au Québec

Photo : Diane Bossé

Vous avez sûrement déjà entendu parler du hip-hop, peut-être même avez-vous déjà vu cette fameuse scène dans le film Flashdance, qui a propulsé et popularisé ce style? Voici l’histoire du hip-hop, de son origine et de son apparition au Québec!

Tout d’abord, comparativement au ballet classique, au jazz ou au contemporain, l’apparition du hip-hop est relativement très récente dans l’histoire de la danse, puisque ce style est né dans les années 70.

Le hip-hop est appelé « la danse de la rue », puisqu’il a réellement pris naissance dans les rues de New York. L’idée originale était de réduire la violence et d’inciter les jeunes à se mettre au défi à travers la danse, la musique et l’art, plutôt que dans des combats de rue violents.

Le hip-hop est donc un ensemble regroupant la danse (avec tous ses différents styles, dont le breakdance), le chant (le rap), la peinture (à travers les graffitis et les tags), et la musique des DJ. Pour les jeunes des quartiers de New York, le hip-hop devient un mouvement socioculturel contestataire, une attitude et un état d’esprit, porteur de valeurs comme le respect et la tolérance.

Enfin, ce n’est que dans les années 80 que nous voyons apparaître la danse hip-hop au Québec, grâce à la compétition Break Dance ’84. Cet événement majeur pour le hip-hop montréalais a été médiatisé et a rendu ce style encore plus populaire. D’ailleurs, le gagnant de cette compétition s’est ensuite dirigé dans l’enseignement de la danse afin de transmettre sa passion et ses connaissances dans ce style.

À travers les années, le hip-hop est devenu de moins en moins marginalisé, mais il est resté un style dont l’idée est de canaliser les énergies négatives en énergies positives et de propager la valeur du respect.

À ce jour, la danse hip-hop s’inspire de différents styles provenant de partout à travers le monde et gagne toujours en popularité. On peut voir des jeunes des quatre coins du Québec se faire face lors des compétitions, et partager leur propre vision du hip-hop en y ajoutant leur touche personnelle à travers leurs chorégraphies.

À l’école Destroismaisons, nous ne faisons pas exception, nous proposons des cours de hip-hop dans le but, nous aussi, d’amener les jeunes de notre région à compétitionner et à partager leur passion.

Qui sait, vous serez peut-être les prochains à écrire les futures lignes de l’histoire de la danse hip-hop au Québec.

Collaboration spéciale : Coralie Roger, coordonnatrice artistique, École Destroismaisons