Publicité

Nos textiles usagés

Photo : Pexels

Nous nous sommes tous un jour débarrassés de vêtements, pour diverses raisons. Sachez qu’en faisant ce geste, vos vêtements rejoignent les 150 000 tonnes de textiles qui sont annuellement jetés par les Québécois ! 48 % d’entre eux sont éliminés, 30 % sont exportés vers d’autres pays, en majorité sur le continent africain, et seulement 6 % sont recyclés.

Des enjeux multiples

  • Les organismes qui reçoivent ces textiles usagés, comme les friperies, sont saturés et ont du mal à suivre la cadence de notre consommation ;
  • Le tri et la revente sont généralement effectués par des équipes de bénévoles, ou des plateaux de travail pour l’intégration à l’emploi ;
  • La transformation ou le recyclage des textiles ne sont pas assez développés au Québec, et notamment dans le KRB ;
  • Les lieux d’enfouissement techniques qui reçoivent ces textiles en fin de vie se remplissent rapidement ;
  • La création de nouvelles cellules d’enfouissement coûte très cher et gruge du territoire ;
  • L’envoi de nos textiles à l’étranger est loin d’être une solution, et déplace seulement le problème.

Ce que l’ont peut faire

Même si la situation peut nous paraître démesurée, chacun peut faire sa part pour l’améliorer ! Voici huit bonnes pratiques citoyennes « pour faire sa part » :

  • Refuser, diminuer sa consommation, et ne pas acheter de textile si vous n’en avez pas besoin ;
  • Acheter en friperie, favoriser le réemploi et soutenir la revente locale ;
  • Acheter durable, résistant, indémodable, et prendre soin de ces vêtements (les réparer au besoin) ;
  • Valoriser ses textiles : les utiliser pour ses animaux, en faire des guenilles ;
  • Donner son linge de qualité (pas de textiles trop usés, souillés ou odorants) en friperie ou à des valorisateurs locaux (artistes, couturières) ;
  • Organiser un « troque tes fringues » avec ses amis ou sa municipalité !
  • Déposer ses textiles trop usagés dans son bac à déchets ultimes (noir/vert) en attendant de meilleures solutions. Les textiles ne doivent pas être mis dans le bac bleu ni apportés dans un écocentre.
  • S’impliquer en rejoignant les équipes de bénévoles en friperie, ou en faisant connaître les initiatives de valorisation émergentes.

1 Rapport MUTREC de 2020, Circularité de l’industrie textile au Québec

Collaboration spéciale : Co-éco

Photo : Canva