La Fondation de l’Hôpital lance son Fonds Rose
La Fondation de l’Hôpital de Notre-de-Fatima a saisi l’opportunité d’une soirée festive organisée par le Centre-Femmes La Passerelle du Kamouraska pour lancer son tout nouveau Fonds Roses dédié à la santé féminine, alors que l’événement soulignait pour l’occasion la Journée internationale des droits des femmes. L’organisme a pris la Fondation par surprise en lui remettant un don de 2022 $ en référence à l’année en cours, le premier de toute l’histoire de ce nouveau Fonds. Les argents du Fonds Rose serviront à l’achat d’équipements médicaux pour l’unité d’obstétrique, les services en gynécologie et pour le traitement de cancers féminins tels que ceux du sein et des ovaires à l’hôpital de La Pocatière.
Le laboratoire créatif de l’École secondaire de la Rencontre dévoilé
La persévérance de l’École secondaire de la Rencontre a enfin pu se savourer le 15 mars dernier, à l’occasion du dévoilement de son laboratoire créatif, projet chéri depuis environ trois ans par l’établissement. Des élèves qui se sont approprié les lieux depuis déjà un bon moment étaient même de la partie pour présenter le fruit de leurs créations récentes. Le lab créatif, dans sa version courte, est un local disposant de robots, d’une imprimante 3D, d’un crayon 3D, d’un casque de réalité virtuelle, d’une imprimante aux vinyles, d’un tableau vert pour le montage vidéo et d’une caméra 360°, pour ne nommer qu’une partie de ce matériel dernier cri à la disposition des élèves.
Cégep Virtuel a maintenant son financement récurrent
L’initiative Cégep Virtuel à laquelle adhère le Cégep de La Pocatière a finalement fait ses preuves aux yeux du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. De passage à La Pocatière, la ministre Danielle McCann a confirmé l’octroi d’un financement récurrent de 325 000 $ sur une base annuelle. Il s’agit d’une belle victoire pour les dix cégeps porteurs de l’initiative Cégep Virtuel. Ce projet unique au Québec était financé à même l’enveloppe budgétaire des cégeps participants depuis son lancement en 2016. Seule une aide financière de 320 000 $ avait été octroyée par le gouvernement à ce jour afin de documenter la démarche. Les étudiants-athlètes sont d’ailleurs un bon exemple de cette clientèle aux parcours atypiques pour qui la plateforme Cégep Virtuel est une alternative qui favorise la diplomation dans un délai raisonnable. Il en est de même pour les étudiants au cheminement régulier qui se retrouvent parfois en situation d’échecs et qui doivent reprendre un cours qui n’est pas offert la session suivante, une situation fréquente dans les cégeps de région où le nombre d’étudiants est plus limité.
Violence conjugale : les entreprises peuvent apprendre comment agir
Une employée absente ou en retard, des appels harcelants d’un conjoint… les signes sont parfois évidents qu’une travailleuse est victime de violence conjugale. Depuis cette année, une ressource est disponible au KRTB pour aider les entreprises à gérer ce type de situation. Jusqu’à récemment, les gestionnaires ne savaient pas nécessairement comment agir lorsqu’ils ont des doutes ou des confessions. Avec le nouveau programme « Milieux de travail alliés contre la violence conjugale », ils peuvent faire de leur milieu de travail un endroit sécuritaire et bien outillé en ce sens.
« Grandir en nature » gagne en maturité grâce à un partenariat Cégep-CPE
Le plaisir ne manquait déjà pas lorsque les tout-petits du CPE La Farandole de La Pocatière participaient aux activités Grandir en nature initiées par COSMOSS Kamouraska et animées par leurs éducatrices à l’enfance à la Montagne du Collège. Grâce à l’une d’entre elles, qui a eu l’idée de bonifier ces sorties d’un côté éducatif adapté et développé par des étudiants en Techniques de bioécologie du Cégep de La Pocatière, le projet a gagné en maturité. Grandir en nature s’adresse aux enfants d’âge préscolaire au sein des CPE ou des maternelles quatre ans du territoire. Dix classes participaient au projet en 2022, en plus des trois CPE du territoire — Saint-Alexandre, Saint-Pascal et La Pocatière. L’objectif est de permettre aux enfants de laisser libre cours à leur imagination dans un environnement non organisé et propice aux interactions avec les autres afin de stimuler, entre autres, leur volonté, leur confiance en soi et leur empathie.
La proposition de réaménagement de la 4eavenue bien accueillie
Le projet de réaménagement de la 4e avenue Painchaud dévoilé en début d’hiver dernier répondrait aux attentes des citoyens avec une forte majorité qui se sont exprimés en faveur de la proposition. Environ une soixantaine de personnes ont participé à la démarche de consultation en ligne en début d’année. Si des suggestions d’amélioration ont été proposées à travers les différents commentaires, souvent en lien avec la question de l’enfouissement des fils électriques, un faible échantillon — environ 10 % — s’opposait à l’ensemble de la proposition, qui inclut entre autres un sens unique, la disparition de certains stationnements et l’aménagement de trottoirs beaucoup plus larges de chaque côté de la rue.
Un souper homard annulé en raison de la hausse des coûts
Le Club Lions de La Pocatière a dû se résoudre à annuler son Souper de homard annuel en raison de fluctuation du prix du homard, de l’augmentation des coûts des plats d’accompagnement et de la location de la salle. Si l’événement bien connu au Kamouraska est annulé cette année, il devrait être de retour en 2023. Ce n’est donc pas en raison de la COVID qu’il a fallu annuler le souper en question, puisque les rassemblements étaient permis à ce moment. Habituellement, le souper coûte 65 $, permettant ainsi d’atteindre les objectifs de financement. Dans certains scénarios, on s’apprêtait à devoir charger pratiquement le double. Le Club Lions ne souhaitait pas se tourner vers un autre aliment pour conserver sa signature distinctive avec ce repas-bénéfice.
Un Projet IMPACT plus magistral, mais pas moins percutant
Le Projet IMPACT a frappé dans le mille une fois de plus dans la région cette année, même si la présentation était plus magistrale et n’incluait plus la reconstitution en direct d’une scène d’accident. Le Projet IMPACT est porté par la Sûreté du Québec et s’adresse aux élèves de cinquième secondaire de la région, à l’approche de la saison des bals des finissants. Ceux présents le 13 avril en avant-midi à la Salle André-Gagnon de La Pocatière provenaient des trois écoles secondaires publiques et privées du Kamouraska. L’activité consistait en une demi-journée de prévention sur les dangers qui guettent ces jeunes conducteurs s’ils conduisent sous l’effet de l’alcool ou des drogues, s’ils textent au volant, s’ils commettent un excès de vitesse ou s’ils adoptent une conduite dangereuse. Jadis, la reconstitution en direct d’une scène d’accident, au Centre Premier Tech de Rivière-du-Loup, faisait office d’activité de sensibilisation. Cette fois, une série d’intervenants — policiers de la Sûreté du Québec, paramédic, pompier, préventionniste à la SAAQ, physiothérapeute — se sont succédé sur scène pour expliquer les conséquences diverses à la suite d’un accident de la route.
L’amitié interculturelle s’invite « dans le pré »
Le clin d’œil peut sembler facile, mais le nouveau programme de jumelage interculturel lancé par Projektion 16-35 a donné l’impression d’une téléréalité cherchant à créer les meilleurs « matchs amicaux » entre Kamouraskois et immigrants fraîchement débarqués dans la région. Loin de l’œil des caméras, c’est plutôt sous la loupe de Jessika Côté, agente d’inclusion auprès des personnes immigrantes — ou entremetteuse ? —, que tout a été coordonné. Jessika Côté monte des banques : des « locaux » d’un côté, des personnes immigrantes de l’autre, dans les deux cas, un nombre suffisant pour être en mesure de créer des jumelages gagnants. Outre l’échange culturel et linguistique qui enrichit de part et d’autre les jumeaux, le programme permet de briser les préjugés qui ont parfois la vie dure dans les milieux moins familiers avec l’immigration.
Réserve de biodiversité : la dernière embûche tombe pour le lac de l’Est
Rien ne devrait plus empêcher le lac de l’Est et son pourtour d’obtenir sa réserve de biodiversité. Québec a adopté le 12 avril dernier le projet de loi mettant fin à l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures sur le territoire québécois, dernière embûche qui faisait office de justification dans ce dossier. Déjà près de 10 ans que le lac de l’Est et son pourtour ont été ciblés pour y créer une réserve de biodiversité. Un ensemble de permis délivrés à des entreprises pétrolières et gazières visant à y faire l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures — ce qui n’est jamais survenu — était tout ce temps pointé du doigt comme frein à la concrétisation du projet, malgré l’acceptation sociale des autres acteurs socioéconomiques faisant usage du territoire visé.
Décès de deux monuments du showbiz québécois
Yves Massicotte et Paolo Noël, deux monuments du showbiz québécois bien enracinés dans la région, sont décédés en avril dernier. Ils étaient âgés respectivement de 87 et de 93 ans. Yves Massicotte a fait le bonheur de toute une génération d’enfants en participant successivement aux émissions jeunesses La boîte à surprise, Franfreluche et Les 100 Tours de Centour durant les décennies 1960 et 1970. Il s’est aussi distingué au petit écran dans les téléromans Terre humaine et Entre chien et loup. Dans la région, Yves Massicotte et sa complice Monique Miville-Deschênes étaient deux visages très familiers au sein du milieu culturel de Saint-Jean-Port-Joli. Paolo Noël a pour sa part rendu l’âme le 17 avril en matinée, à l’âge de 93 ans. Né à Montréal le 4 mars 1929, il habitait Saint-Denis-De La Bouteillerie depuis plusieurs années en compagnie de son épouse, Diane Bolduc. Il souffrait de la maladie d’Alzheimer. L’auteur-compositeur-interprète et comédien dont la carrière s’est aussi échelonnée sur plus de 70 ans s’est d’abord fait connaître comme imitateur du chanteur de charme français Tino Rossi et de Luis Mariano. Entre deux reprises, il glissait ses compositions alors qu’il faisait carrière dans les cabarets. Il a ensuite flirté avec l’humour au sein de la troupe de Jean Grimaldi, ponctuant ses numéros de chants et de prestations burlesques. À la même époque, il enregistre ses premiers albums et obtient ses premiers succès radiophoniques, avec notamment La chanson du petit voilier, une des plus emblématiques du répertoire du chanteur qui n’a jamais caché sa passion pour la navigation. À la fin des années 1990, la carrière de Paolo Noël prend une tout autre direction alors qu’il joint la distribution de la populaire série Omertà de Luc Dionne (District 31) dans le rôle de Tony Potenza, personnage qu’il a de nouveau incarné pour les biens du film en 2012. Toujours au grand écran, il jouait en 2009 aux côtés de Roy Dupuis, Claude Legault et Patrice Robitaille dans le film Les doigts croches de Ken Scott, racontant l’histoire de cinq gangsters repentants sur les chemins de Compostelle en Espagne.
Fermeture du camping du lac de l’est et des travaux majeurs dans les prochaines années
Le conseil municipal de Mont-Carmel a dû se résoudre à décider de fermer le camping l’été dernier et de demander à la centaine de saisonniers de quitter avec leurs équipements. Ceci permettra de faire des travaux majeurs, au niveau de l’aqueduc, des égouts et des bâtiments. Des vérifications sont en cours pour prévoir les travaux à faire ainsi que leurs coûts.
Banques alimentaires : la plus grosse subvention du programme au Kamouraska
Moisson Kamouraska a obtenu la plus grosse subvention du Programme des infrastructures du réseau des Banques alimentaires du Québec avec 400 000 $ pour la construction d’un nouveau bâtiment. Moisson Kamouraska est basée à La Pocatière, mais dessert six MRC de Montmagny aux Basques. L’espace venait à manquer pour mener tous les projets devant lutter contre l’insécurité alimentaire dans la région. Si au départ Moisson Kamouraska souhaitait acheter et agrandir son local actuel, cela n’a pas été possible. Une construction neuve sur la route 230 près des bureaux de la Protection de la faune à La Pocatière s’est imposée.
Vers un marché trois saisons sur le site de l’Expo
Le souhait de voir le site de l’Expo agricole animé presque toute l’année va finalement se concrétiser. Un projet intérieur et extérieur de Place du Marché promet de donner un second souffle à ce site patrimonial et à son plus ancien bâtiment vieux de 105 ans. Ce projet a été retenu parmi tant d’autres à la suite d’une réflexion entamée à l’hiver 2021 à l’initiative de la Société d’agriculture du comté de Kamouraska et de la Ville de Saint-Pascal. L’objectif était de trouver une vocation supplémentaire au site et ses bâtiments, en plus de celle de l’exposition agricole, afin qu’il soit dynamisé pratiquement toute l’année.
Défectuosité et planification déficiente pour expliquer l’accident
La CNESST a rendu publiques en mai ses conclusions à la suite d’une enquête réalisée après le décès du travailleur forestier et camionneur Normand Chouinard à Saint-Adalbert dans L’Islet. Le sexagénaire est malheureusement décédé, le 8 février 2021, écrasé par les roues de son camion dans un sentier forestier. Son camion s’était mis en mouvement et avait dévalé une pente en raison de la défectuosité d’une valve pneumatique du système de freinage. M. Chouinard était sorti dehors pour en reprendre le contrôle, mais s’était retrouvé sous les roues. Son décès avait été constaté sur place. En effectuant certaines vérifications, un mécanicien a constaté qu’une valve d’un réservoir d’air secondaire du système de freinage n’était pas étanche. Ainsi, lorsque le conducteur appliquait les freins de stationnement, ils prenaient 15 à 20 secondes de délai à réagir.
Une des 50 merveilles des musées canadiens est à La Pocatière
Le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation situé à La Pocatière a eu le privilège de voir un de ses items faire partie de la liste des 50 merveilles des musées canadiens, selon la revue Histoire Canada. La revue en question, pour son numéro spécial, a demandé en 2021 aux musées canadiens de soumettre un objet exceptionnel. Ainsi, le moulin à vanner du Musée se retrouve parmi les merveilles en question. L’outil permettait de sauver du temps aux agriculteurs, car il sépare mécaniquement les grains des résidus de paille. Le moulin à vanner y côtoie le collier de wampum d’alliance militaire au Musée McCord, la ceinture fléchée de Jean-Baptiste Lagimodière au Musée du Manitoba ainsi que l’habit polaire du capitaine Joseph-Elzéar Bernier au Musée maritime du Québec.