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Revue de l’année 2022 – partie 4

Photo : Mireille Lessard

Une deuxième édition du cirque à la hauteur

Après une première édition en 2019 qui a surpris par sa qualité et son originalité, la barre était haute pour le second tour du Cirque de la Pointe-Sèche à Saint-Germain. La première édition à l’été 2019 avait suscité tout un engouement ; du cirque dans les falaises du Kamouraska, avec des spectateurs dans des conteneurs à bateau installés près du fleuve Saint-Laurent. La proposition invitait à la curiosité. Avec sa première création Narval, la troupe réunit par l’idéateur Élyme Gilbert avait fait parler d’elle partout au Québec et au-delà. Le retour en 2022 était donc plus qu’attendu. L’équipe créatrice du cirque a trouvé le moyen d’amener le spectateur ailleurs et de le surprendre avec son spectacle Charcoal, qui mettait en vedette des mineurs-acrobates, plus d’une dizaine au total. Le recours aux sauts périlleux sur un gonflable géant, l’ajout d’un trampoline à même la falaise et l’utilisation de chaînes au lieu des traditionnels tissus ont repoussé les limites de l’originalité.


Le Symposium du Kamouraska fait l’unanimité

Difficile de faire mieux. Le Symposium de peinture du Kamouraska a fait l’unanimité chez les artistes-peintres participants et les visiteurs. Tous repartent de cette 27e édition revigorés comme jamais. Il y a bien sûr l’achalandage, qui a été au rendez-vous. Autrement, le président Yves Ayotte parle d’un indice plus informel, mais tout aussi parlant, sinon plus, pour déterminer le succès d’un symposium. « Quand les artistes commencent à s’acheter des œuvres entre eux, c’est que l’édition a été remarquable et qu’ils vont en parler encore dans cinq ans », avait-il déclaré.


Une microrafale aux allures de tornade donne une bonne frousse à Sainte-Félicité

Des arbres par centaine cassés ou déracinés. De l’ameublement extérieur parti en vrille et retrouvé plusieurs mètres plus loin. Des toitures de maisons abîmées. Le cœur de Sainte-Félicité dans L’Islet a été secoué par une intense microrafale le 21 juillet dernier, dont les conséquences aux allures de tornade étaient encore perceptibles près d’une semaine après son passage. Le maire Alphé St-Pierre n’a jamais rien vu de tel. Il se rappelle un déluge qui a touché sa municipalité en 1983, mais jamais une tempête comme celle du 21 juillet.


10 000 personnes à l’Expo de Saint-Pascal

Environ 10 000 personnes ont franchi le tourniquet d’entrée de la 94e exposition agricole de Saint-Pascal en juillet dernier. Une fois de plus, les jugements d’animaux ont tiré leur épingle du jeu. 160 vaches et génisses, dont 108 de race Holstein, les autres Jersey ou Ayrshire. Le jugement d’animaux de l’Expo de Saint-Pascal continue d’attirer les foules, mais surtout les producteurs agricoles du Kamouraska, de L’Islet et même de Rivière-du-Loup. « Nous sommes le 7e plus gros jugement Holstein au Québec », avait dit fièrement Normand Bard, président de la Société d’agriculture du comté de Kamouraska, organisatrice de l’événement.


Une garderie temporaire dans des locaux de la Municipalité de Saint-Alexandre

Dans l’attente de l’agrandissement du CPE de Saint-Alexandre, une quinzaine de jeunes se font garder dans le local occupé habituellement par les 50 ans et plus, local appartenant à la Municipalité de Saint-Alexandre. Le ministère de la Famille autorise l’installation de garderies temporaires durant les projets d’agrandissement ou de construction. Quelques petits travaux d’une valeur de près de 8000 $ ont été effectués par la Municipalité pour rafraîchir les espaces. Après plusieurs mois d’attente, de préparation et de demandes, le Centre de la petite enfance (CPE) Pitatou a obtenu l’hiver dernier les 21 places en garderie qu’il demandait pour répondre à la demande croissante à Saint-Alexandre. Le CPE de Saint-Alexandre pourra donc être agrandi par l’arrière. Les 21 places s’ajoutent aux 39 actuelles.


Zoothérapie : place aux furets pour aider à l’apprentissage

Après les chiens, le Centre de Zoothérapie et d’Apprentissage du Kamouraska fait appel aux furets pour travailler avec les jeunes au niveau de leurs apprentissages et de l’aide aux devoirs. Ces petites bêtes particulières ont fait leur entrée au centre cette année. « Le furet est une créature fascinante, qui pue, qui est malcommode et qui fait des mauvais tours. Certains jeunes s’identifient bien à ces animaux, lance Alexandra Pineault, en riant. Il est un peu TDA en soi. » Le travail se fait différemment qu’avec un chien, mais remplit les mêmes objectifs : seconder les éducatrices dans leur travail auprès des jeunes. Le furet a aussi l’avantage d’être plus petit qu’un chien, qui fait parfois peur aux plus petits moins habitués de cohabiter avec les animaux. Si le furet se promène partout et est actif, il sait aussi être calme et se laisse flatter.


Marc Hervieux fait salle comble à l’église de Kamouraska

De passage pour un concert-bénéfice, le premier en 10 ans, Marc Hervieux a fait salle comble à l’église de Kamouraska le 13 août. Le conseil de la Fabrique de la paroisse de Saint-Louis-de-Kamouraska souhaitait tenir un événement après des années plus tranquilles. Il a été porté aux oreilles des membres que Marc Hervieux était en tournée et qu’il avait toujours voulu chanter dans cette église renommée. 454 billets ont été vendus, la majorité auprès de gens du Kamouraska, mais aussi de Québec, Montréal et Rimouski, ainsi que des touristes de passage. L’objectif fixé a été atteint.


Maude-Aimée Leblanc en met plein la vue à Saint-Pacôme

La golfeuse québécoise Maude-Aimée Leblanc, seule représentante du Québec sur le circuit de l’élite mondiale féminine de la LPGA, en a mis plein la vue au club de golf de Saint-Pacôme l’été dernier. L’organisation de cet événement hors du commun, qui cadrait dans le 50e du club, a été le fruit d’une grande implication de bénévoles et de partenaires, dont Desjardins. Après l’avoir vu jouer en Floride en février, Roland Grand’Maison jasait de l’athlète avec un ami lorsque ce dernier a proposé de l’inviter à Saint-Pacôme. « Je lui disais qu’il était tombé sur la tête », avait raconté M. Grand’Maison. Après des discussions avec l’agent de la golfeuse originaire de Sherbrooke, une collaboration s’est organisée rapidement. La principale intéressée a rapidement accepté la proposition. « Soutenir les gens qui eux me soutiennent, c’est très important », avait dit la golfeuse de 6 pieds 2, qui a grandement impressionné les golfeurs du club et la population générale qui s’étaient déplacés pour la voir au champ de pratique et sur le terrain.


Photo : CMATV

Marie-Eve Proulx retire sa candidature, mais affirme que les plaintes étaient non fondées

La députée de Côte-du-Sud et candidate pour la CAQ a annoncé en août qu’elle retirait sa candidature des élections provinciales, pour éviter d’être une source de distraction pour son parti. Avouant avoir peut-être été « malhabile », elle a adressé des excuses. Elle a aussi affirmé que les plaintes de harcèlement psychologique à son endroit étaient non fondées. La politicienne a défrayé la manchette à plusieurs reprises depuis 2020. Des employés de son bureau avaient quitté après avoir indiqué être harcelés et victimes d’un climat toxique. Des plaintes ont été déposées. Marie-Eve Proulx avait d’ailleurs perdu son ministère au Développement économique régional ; elle était simple députée jusqu’à la fin de son mandat. Lors de son annonce, elle a indiqué que deux enquêtes menées par l’Assemblée nationale indiquaient que les plaintes étaient non fondées. Mentionnons qu’une entente hors cour a été conclue au niveau du tribunal administratif du travail dans un des dossiers.


Un oiseau de proie relâché pour lancer les festivités des 60 ans de l’ITAQ

Plus de 160 ans d’histoire, mais exactement 60 cohortes pour l’ITA devenu ITAQ, c’est ce qu’a célébré l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec cette année. Si la première école d’agriculture permanente au Canada a été créée en 1850, c’est en 1962 que les deux établissements de Saint-Hyacinthe et La Pocatière ont été nommés Institut de technologie agricole. On comptait donc cette année 60 cohortes pour près de 13 000 diplômés. Pour lancer les festivités, un événement a été tenu sur les terrains de l’établissement à La Pocatière le mardi 23 août. Après quelques discours, un oiseau de proie qui était tombé dans une piscine, mais qui était prêt à retourner dans la nature, a été symboliquement relâché devant étudiants et membres du personnel.


Des habitudes à changer à l’hôpital

Depuis l’automne, il faut payer son stationnement à l’hôpital de La Pocatière et surtout, s’enregistrer à un des deux horodateurs (parcomètres), même si on utilise le stationnement pour moins de deux heures. En raison d’une décision gouvernementale, tous les CISSS et CIUSSS sont en train d’uniformiser leurs pratiques pour les paiements de stationnements dans les hôpitaux. Pour La Pocatière, où personne ne payait depuis quelques années, il faut désormais débourser les tarifs demandés. Peu importe la longueur du séjour prévu, et même si on sait qu’il n’en coûtera rien, car la durée appréhendée est de moins de deux heures, il faut entrer le numéro de sa plaque d’immatriculation — donc le savoir par cœur ou l’avoir prise en note —, et mentionner le temps de visite prévu. Pour moins de deux heures, c’est gratuit, de deux à quatre heures c’est 3 $, de quatre heures à 24 heures c’est 5 $, et il existe des tarifs à plus long terme également.


Opposition généralisée à l’élargissement de la circonscription

Les intervenants entendus à la commission sur le redécoupage électoral au fédéral qui était de passage à Rivière-du-Loup en septembre s’entendaient tous pour refuser que Témiscouata s’ajoute à Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup, et s’oppose au nouveau nom proposé : Montmagny—Témiscouata—Kataskomiq. Le premier élu entendu lors de la commission présidée par Jacques Chamberland qui se trouvait en visioconférence en raison de la COVID-19 a été Bernard Généreux, l’actuel député. Il demande à ce qu’on ne priorise pas que les statistiques du nombre de personnes qui habitent le territoire, lors de la prise de décision. Il a axé son argumentaire sur le transport et les longues distances. « C’est humainement abusif d’imposer ces longs trajets à un député. Il en va de ma sécurité personnelle. Les électeurs ont le droit d’avoir accès à leur député », a dit M. Généreux, citant en exemple les heures perdues s’il doit partir de Montmagny vers une municipalité du Témiscouata pour rencontrer des gens en personne.


Le Parc nautique Saint-Jean-Port-Joli craint l’envasement irréversible

Le Parc nautique Saint-Jean-Port-Joli continue d’assister, impuissant, à l’envasement de sa marina. Alors qu’il réussit tant bien que mal à garder « à flot » une partie de l’infrastructure, il craint qu’un point de non-retour soit bientôt atteint si rien n’est fait. Tout comme l’était l’ancienne marina de L’Isle-aux-Coudres, Saint-Jean-Port-Joli est située à la zone de rencontre entre l’eau salée et l’eau douce. Cette particularité aurait pour conséquence de mettre davantage de sable en suspension, ce qui finit par occasionner davantage de dépôts. Chaque hiver, entre six et huit pieds de vase feraient ainsi leur entrée à l’intérieur du bassin de la marina. Un premier dragage de la marina, réalisé dans le passé, a permis de dégager l’espace actuel utilisé pour l’amarrage des bateaux. Depuis, grâce à une machine mise au point par une famille d’entrepreneurs de Saint-Jean-Port-Joli, le Parc nautique arrive à maintenir cet espace « libre de vase ». « Chaque année, on enlève autour de 10 000 verges cubes de vase. C’est environ 833 trous de huit pieds de diamètre qu’on doit faire pour réussir à avoir 66 emplacements pour bateaux. Ça nous prend deux mois et demi faire ça, et on est tributaires des marées, donc on doit travailler jour et nuit pour y arriver. Mais là, on commence à penser qu’il rentre de plus en plus de vase chaque année, et qu’il devient de plus en plus difficile d’en sortir », avait indiqué Alain Fradette.


La championne québécoise du café travaille au Tim Hortons de Saint-Jean-Port-Joli

Si vous avez le goût d’un café servi rapidement et que vous êtes de passage à Saint-Jean-Port-Joli, vous avez tout intérêt à vous arrêter au Tim Hortons de l’endroit. Mégan Leblanc, qui y est employée depuis 2014, s’est classée première au Québec et quatrième au pays pour servir le café en un temps record. Ce titre de championne québécoise et cette prestigieuse quatrième place à l’échelle nationale, Mégan Leblanc les tire de la finale de la Coupe Tim, en quelque sorte les « olympiques » de la chaîne Tim Hortons. Ce concours de vitesse et d’habileté, ouvert à tous les employés de Tim Hortons au Canada, s’est tenu à Las Vegas du 13 au 15 septembre derniers, lors du congrès des franchisés mondiaux de la chaîne. Mégan Leblanc s’y préparait sérieusement depuis maintenant un an.


La Pocatière : Tracteurs et marcheurs investissent les rues en appui à la médecine vétérinaire

Au moins 500 marcheurs et 21 tracteurs ont déambulé dans les rues de La Pocatière le 11 septembre afin d’exiger du prochain gouvernement un moratoire sur la construction du futur Pavillon de médecine vétérinaire à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Une étude sérieuse qui doit évaluer l’option La Pocatière a aussi été réclamée. Trois mois plus tard, le comité de mobilisation annonçait tourner la page. Le comité de mobilisation dit garder l’œil ouvert et les membres souhaitent maintenant demeurer actifs au sujet de l’avenir de l’enseignement supérieur en Côte-du-Sud, sous forme d’un comité « Mon éducation c’est ICI ».


Le comité de loisirs paie tout le matériel scolaire avec des canettes

Les parents de Saint-Gabriel-Lalemant n’ont pas eu à payer les livres et cahiers de leurs enfants. Le comité de loisirs de l’endroit a rassemblé les fonds nécessaires pour acquitter ces factures que les parents doivent habituellement payer, après les effets scolaires de base. Le comité a d’abord tout payé les factures des jeunes de 1re à 6e année, soit environ 800 $. Il a ensuite arrondi le montant à 1000 $ pour aider la classe de maternelle 4-5 ans à s’équiper de matériel, ce groupe étant tout nouveau cette année. On compte 33 jeunes à l’école.