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Revue de l’année 2022 – partie 5

Côte-du-Sud fait de nouveau confiance à la CAQ

Mathieu Rivest est le nouveau député de la CAQ dans Côte-du-Sud. Son élection a été confirmée en moins d’une heure le lundi 3 octobre, après le dépouillement de seulement le tiers des boîtes de scrutin.  Il a obtenu 47,69 % des voix, suivi du conservateur Frédéric Poulin, du péquiste Michel Forget, du solidaire Guillaume Dufour et du libéral Sylvain Lemieux. Mathieu Rivest avait lancé sa campagne sur le tard, à la suite du désistement en tout début de campagne de la députée sortante de la CAQ Marie-Eve Proulx. L’équipe de la CAQ a offert à Mathieu Rivest de relever le défi de prendre la suite de Mme Proulx. Il a pris 12 heures, soit une nuit, pour rendre sa décision et a finalement mené une campagne sur le terrain. Après 26 ans à la tête du Camp musical de St-Alexandre, l’enseignant en musique du Cégep de La Pocatière se disait prêt pour un nouveau défi, lui qui a toujours été fasciné par la politique.


Des résidents du Boisé de l’Anse craignent une répétition du feu de Saint-Denis

La crainte d’un incendie similaire à celui vécu au Domaine de Nos étés à Saint-Denis-De La Bouteillerie à l’été 2021 a entraîné une mobilisation chez certains résidents du Boisé de l’Anse de Rivière-Ouelle qui réclament à la Municipalité de meilleures conditions d’intervention pour les pompiers en cas de feu. Questionné à cet égard au dernier conseil municipal, le maire a confirmé que la Municipalité était déjà en action. Cette sortie menée par M. Gaétan Nadeau, résident du Boisé de l’Anse, fait suite à l’envoi, en mai, d’un rapport de visite préparé par la Régie intermunicipale en protection incendie du Kamouraska Ouest. Le délai de réponse de la Municipalité à la suite de l’envoi de ce rapport est ce qui a essentiellement mis le feu aux poudres et orienté les pressions de M. Nadeau et d’autres résidents. La plupart d’entre eux s’inquiètent qu’il survienne un incendie catastrophique comme celui vécu non loin de chez eux à Saint-Denis-De La Bouteillerie, dans un développement domiciliaire aux caractéristiques similaires au Boisé de l’Anse. Ce projet résidentiel appelé Domaine de Nos étés, est en effet aménagé sur une péninsule rocheuse, boisée et isolée du reste du village, à même titre que le Boisé de l’Anse à Rivière-Ouelle. Les accès, difficiles et limités, ont été pointés du doigt comme éléments qui ont compliqué l’intervention des services de sécurité incendie et nécessité le soutien des avions de la SOPFEU en juin 2021.


Le Centre-Femmes déménage et rend une salle multifonctionnelle accessible aux organismes

Le Centre-Femmes La Passerelle de Kamouraska situé à Saint-Pascal a déménagé au moment où il célébrait ses 20 années d’existence. L’organisme a commencé ses activités sous forme de ligne d’écoute il y a deux décennies, au 710 rue Taché à Saint-Pascal. Voulant être plus au centre de l’action et dans de plus grands espaces, l’organisation surveillait depuis quelque temps les maisons ou locaux en vente pour s’installer ailleurs. La maison du 542 boulevard Hébert, construite en 1888, qui a été successivement un magasin général et la Ganterie Corbin, s’est imposée comme une excellente idée pour être le nouveau nid de ce lieu d’appartenance et de transition offert à toutes les femmes du Kamouraska, peu importe leur âge. Environ 125 000 $ ont été investis dans des travaux qui ont mobilisé près de 100 bénévoles. Le patrimoine a été conservé, mais l’intérieur a été réaménagé pour en faire un milieu de vie agréable. Tout ce qui concerne le Centre-Femmes se trouve au premier et au deuxième étage, dans des espaces indépendants. Au rez-de-chaussée, une salle multifonctionnelle ainsi qu’un bureau ont pignon sur rue. Ils seront donc disponibles gratuitement pour les organismes du milieu. La salle multifonctionnelle a la capacité de recevoir environ cinquante personnes pour des activités variées, telles que des groupes d’entraide, des formations, des conférences, des dîners-causeries, etc.


Rendez-vous affaires : des profits et un retour dans deux ans

Le Rendez-vous affaires, tenu à La Pocatière à l’initiative du député fédéral Bernard Généreux, pourrait être de retour en 2024. Tenu spontanément comme un événement unique, il pourrait finalement être de retour dans deux ans. L’aspect financier était géré par la Chambre de commerce de Kamouraska-L’Islet avec un budget donné par le député grâce aux partenaires financiers. Les profits générés par ce qui était payant pour les participants sont estimés entre 7000 $ à 10 000 $. Les trois chambres de commerce du territoire se partageront les montants.


Maison Chapais : minutie et ténacité récompensées

Après quatre années de travail, et grâce à un comité acharné, la Maison Chapais a vu sa toiture être refaite dans un contexte extrêmement particulier, remportant par la bande un Prix du Patrimoine. 30 000 bardeaux ont été teints, puis reteints, pour ensuite être posés un à la fois. Refaire la toiture de cette maison muséale emblématique de Saint-Denis-De La Bouteillerie a nécessité de relever plusieurs défis pratiques : la fragilité des éléments décoratifs, la courbure prononcée de certaines parties du toit et le grand nombre de raccordements, pour ne nommer que ces éléments. Rénover cette toiture a demandé beaucoup de patience, le projet étant entre autres ralenti par la pandémie. Les efforts du comité ont d’ailleurs été récompensés par la remise du Prix du Patrimoine du Bas-Saint-Laurent, remis par Culture Bas-Saint-Laurent.


De grandes ambitions pour l’ITAQ, sur fond de baisse d’étudiants

Des étudiants qui n’ont jamais été si peu nombreux à La Pocatière ne semblent pas avoir plombé l’envol de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ). Pleine d’ambitions et de projets, la directrice générale Aisha Issa dit vouloir faire de son campus pocatois un leader de la transition agroécologique dans l’Est-du-Québec et le monde nordique. L’ITAQ est encore jeune, mais les attentes sont élevées, reconnaissait Aisha Issa lors d’un entretien cet automne. Il y a un peu plus d’un an, l’ITA, ancêtre de l’ITAQ, évoluait en tant que direction du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), un carcan rigide qui offrait peu de latitude à l’institution aux yeux de plusieurs. Par l’adoption du projet de loi 77, l’autonomie que tous souhaitaient pour cette institution — une direction générale et un conseil d’administration, au même titre que tous les autres établissements collégiaux de la province — s’est concrétisée. Si le « modèle d’affaires » est clair, l’ITAQ doit maintenant séduire la clientèle étudiante avec sa proposition. Le campus pocatois tire cependant de l’arrière par rapport aux années prépandémie. Au nombre de 331 en 2019, les étudiants se comptent désormais à 285 à La Pocatière.


Fini le volet randonnée en Techniques équines

Unique au campus de La Pocatière, le programme Techniques équines abandonnera la voie de sortie randonnée équestre dès la rentrée 2023. La volonté de l’ITAQ est de recentrer le programme sur la régie des équidés en équitation classique ou western. Selon la directrice générale de l’ITAQ, l’abandon du volet randonnée équestre s’inscrit dans la volonté de l’institution de recentrer le programme sur la mission véritable de l’ITAQ : enseigner les divers métiers en agroalimentaires et en agroenvironnement.


L’Halloween réanime la 4e avenue

Des déguisements colorés, diversifiés, parfois provocateurs, mais aucun qui n’aurait été mis à l’index récemment, ont défilé sur la 4e avenue Painchaud, réanimant la rue comme jamais depuis la pandémie. Succès de participation, mais aussi d’organisation, la 16e édition de l’Halloween à La Pocatière a permis à toute la région de renouer avec une activité devenue aujourd’hui la carte de visite de la ville.


Retard dans les états financiers : une situation maintenant répandue chez les OBNL

Le manque de personnel dans les cabinets comptables crée de plus en plus de délais et de retards pour produire les états financiers ou les audits des organismes à but non lucratif de la région. On constate que depuis quelque temps, les délais habituels ne peuvent être respectés, faute de personnel. La situation est amplifiée par le fait que plusieurs organismes terminent leur année financière au 31 mars, durant la période des impôts. Une des solutions pourrait être de modifier son année financière pour faciliter la tâche des comptables. Ces délais amènent différents problèmes ; plusieurs organismes repoussent leur AGA, mais ne sont plus réglementaires, ou d’autres présentent des états financiers maison, non audités.


Saint-Onésime-d’Ixworth abandonne son projet de mise aux normes de l’édifice municipal

Évalué à 1,5 M$, le projet, qui consistait à refaire l’entrée et l’escalier donnant accès aux bureaux municipaux à l’étage, et la salle communautaire Les Générations au rez-de-chaussée, devait être financé à hauteur de 83 % par le Programme d’amélioration et de construction d’infrastructures municipales, car jugé « prioritaire » par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, disait-on. 255 000 $ auraient tout de même dû être déboursés par la Municipalité, l’équivalent de 36 $/année sur 20 ans par contribuable onésimien. À la suite de l’opposition manifestée lors de la consultation publique du 23 octobre, le conseil municipal a décidé d’abandonner le projet lors de la séance ordinaire du 1er novembre, de confirmer le maire Benoît Pilotto. Selon des citoyens présents à cette assemblée, la recherche d’une « alternative plus réaliste » serait maintenant dans l’air.


Regroupements : sept municipalités du Kamouraska tâtent officiellement le terrain

C’était dans l’air depuis un certain temps déjà, mais sept municipalités du Kamouraska ont annoncé officiellement leur intention de participer à une étude devant servir à démontrer s’il serait avantageux de mettre leurs forces en commun. Les maires et mairesses de La Pocatière, Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Saint-Onésime-d’Ixworth, Rivière-Ouelle, Saint-Pacôme, Saint-Gabriel-Lalemant et Saint-Denis-De La Bouteillerie ont décidé d’aller de l’avant avec cette étude d’opportunité. Tout est sur la table : ingénierie, employés, déneigement, et même les élus municipaux, qu’on pourrait se partager. Plusieurs sont déjà regroupées pour la collecte des ordures et les services de protection contre les incendies. Le ministère des Affaires municipales devrait accompagner gratuitement les sept municipalités dans cette étude de pertinence. Chacune devra fournir des ressources au niveau de sa direction générale pour compiler les informations demandées. L’étude pourrait durer 18 mois.


Un scénario de budget attendu d’ici décembre pour l’étude dans L’Islet-Nord

Alors que sept municipalités de l’ouest du Kamouraska se lancent à leur tour dans une étude de regroupement municipal, celles de L’Islet-Nord, qui ont pris les devants l’an dernier, approchent du moment où les résultats de leur exercice seront dévoilés par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH). Un budget de l’an 1 de cette hypothétique municipalité fusionnée devrait être dévoilé sous peu. Cette étude de regroupement municipal implique les municipalités de Saint-Roch-des-Aulnaies, Saint-Jean-Port-Joli, L’Islet, Saint-Aubert et Sainte-Louise.


Cégep de La Pocatière : Le tout premier mannequin pédiatrique entre en scène

Il y avait déjà Lucina, ce mannequin semi-robotisé qui permet de simuler une variété d’accouchements avec un réalisme à s’y méprendre. Maintenant à ses côtés, Hal, le tout premier mannequin pédiatrique du Cégep de La Pocatière, aux options pratiquement similaires à celles de Lucina. Le 23 novembre, deux étudiantes de deuxième année en soins infirmiers ont été les premières à se prêter au jeu de la simulation. Hal a coûté 103 000 $ au Cégep de La Pocatière, et outre les promesses d’un enseignement pédiatrique plus poussé, il vient avec de multiples possibilités, dont celle d’utiliser sur lui les mêmes appareils que les étudiants utiliseraient en temps normal dans un centre hospitalier. Prise de signes vitaux, de signes neurologiques et de glycémie sont du nombre des actes que les étudiants peuvent poser, comme dans la simulation réalisée ce jour-là, mais à cela s’ajoutent la prise de sang, l’introduction d’un cathéter ou d’un drain thoracique, l’option de réaliser une trachéotomie ou même une décompression à l’aiguille.


Le labyrinthe finalement dans les records Guinness

Le promoteur Luc Pelletier a finalement remporté son pari. Son labyrinthe dans un champ de maïs apparaît sur le site des records Guinness comme le plus grand labyrinthe de maïs temporaire au monde. Le labyrinthe mesure 266 106 mètres carrés. Le record lui avait échappé précédemment, car il était composé d’un labyrinthe traditionnel et d’une partie plus artistique. Le site indique également que Luc Pelletier a commencé à fabriquer des labyrinthes il y a six ans, et qu’il avait décidé de réaliser ce record pour offrir de la reconnaissance et de la visibilité à la ville de La Pocatière.


La Pocatière persiste et signe concernant la 4e Avenue

Moins de stationnements, un sens unique en direction est, et des fils électriques qui ne seront pas enfouis… La Ville de La Pocatière garde le cap concernant son projet de réaménagement de la 4e avenue Painchaud prévu dans deux ans, dont la présentation en consultation publique a ravi la forte majorité des gens présents en novembre dernier. Le coût de réaménagement de la 4e avenue Painchaud est évalué entre 1,5 et 2 M$. Une bonne partie de la facture doit être assumée par le Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ). L’horizon de l’été 2024 est le scénario envisagé pour la réalisation des travaux, qui s’échelonneraient sur une durée de 12 semaines.


Kamouraska ne veut plus perdre de maisons à des fins commerciales

Au tour du village de Kamouraska de réglementer les résidences de tourisme, de type Airbnb, sur son territoire. Un contrôle sera exercé dans le périmètre urbain. Comme plusieurs municipalités, Kamouraska profite de la nouvelle réglementation en vigueur au Québec à cet effet pour déterminer sa vision d’avenir. « Kamouraska n’a pas un très grand potentiel de développement, étant pris entre la mer et la zone agricole, lançait le conseiller municipal Raymond Malo. On ne peut donc plus perdre de maisons à des fins commerciales ». Ce dernier ajoute un fait important, cela fait 30 ans que Kamouraska perd de la population. Ainsi, les résidents permanents pourront continuer de louer leurs maisons pour un maximum de 90 jours par année. Toutefois, les maisons achetées pour les louer à longueur d’année à différents locataires en visite à Kamouraska ne seront plus permises dans le périmètre d’urbanisation. Seules celles qui en faisaient déjà pourront continuer.


45 000 $ grâce au Radiothon

Le Radiothon organisé par la Fondation de l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima a de nouveau frappé dans le mille pour sa 2e édition. 45 000 $ ont été amassés au terme de la présentation de l’événement animé par Richard Bossinotte sur les ondes de la radio CHOX 97,5 de La Pocatière. La Fondation de l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima célébrera son 40e anniversaire en 2023 et se prépare à investir 300 000 $ dans les installations kamouraskoises en soins de santé, la plus importante somme de son histoire.


Les Jardins du Clocher envisagent d’autres options pour leur pérennité

Les Jardins du Clocher ont suspendu en décembre toutes leurs activités « pour une période indéterminée ». Placé devant une impasse financière, l’OBNL veut réfléchir à ses options pour assurer sa pérennité, alors que la mairesse de Saint-Pacôme avance de son côté que l’organisme pourrait tourner le dos à la technologie d’Inno-3B. Invitée à commenter la situation, la présidente Lise Michaud a confié que la production, dans sa forme actuelle, n’était pas rentable. En quelques mois, les Jardins du Clocher sont arrivés au bout de leurs ressources financières pour payer les comptes à recevoir, ce qui menace aujourd’hui la pérennité de l’organisme. Le conseil d’administration veut maintenant attendre 2023, et réfléchir aux possibilités qui s’offrent à lui pour la poursuite des activités communautaires de l’organisme.