Un autre roman jeunesse signé Jimmy Poirier

Jimmy Poirier à la Librairie l’Option. Photo : Christine Beaudoin

Le 18 février prochain, la Librairie l’Option sera l’hôte du lancement de Ce chapeau n’a pas toute sa tête, la plus récente parution de Jimmy Poirier, auteur et libraire pocatois. Le roman jeunesse, ponctué d’humour, propose une réponse à la question suivante : « Qu’arriverait-il si nous pouvions parler aux objets ? »

Dans ce livre, nous suivons l’histoire d’Alice, une jeune fille qui se retrouve avec le curieux pouvoir d’entendre parler les objets autour d’elle. Alors que certains considèrent cette habileté comme un don, Alice y voit une malédiction. Accompagnée de son ami William, elle tentera de s’en débarrasser.

S’inspirer de la simplicité

L’écriture fait partie intégrante de la vie de Jimmy depuis son adolescence. La fiction s’adressant aux jeunes, pour sa part, est arrivée « par hasard ». Il en a fait la rencontre durant la pandémie. « Je crois qu’on avait tous besoin d’un peu d’humour, d’un peu de lumière, et c’est peut-être ça qui m’a amené à écrire des romans jeunesse. Je me suis rendu compte que ça me faisait beaucoup de bien, que je m’amusais comme un petit fou. Ce n’était pas rare que je me mette à rire dans mon salon, tout seul », raconte l’auteur.

Pour trouver cette lumière, le romancier originaire de L’Isle-Verte puise dans sa propre jeunesse. Il écrit le type d’histoires qu’il aurait souhaité lire à la bibliothèque, ainsi que celles incluant une fraternité et une entraide qu’il aurait voulu trouver, enfant. « J’habitais dans le fond d’un rang, donc je ne voyais pas beaucoup de gens. Peut-être que j’aurais aimé, de temps en temps, avoir plus de gens autour de moi. Peut-être que c’est un vieux rêve de jeunesse que je concrétise dans mes romans. »

Jimmy en est à son cinquième roman jeunesse abouti, dont un qui sera publié en mars. Mais avant de baigner dans ce genre littéraire, le Bas-Laurentien a exploré les haïkus, une forme de poésie issue du Japon. Dans ces œuvres à trois vers et à syllabes limitées, la simplicité règne. Ce type d’écriture aurait influencé ses romans jeunesse, car « il y a une économie de mots, il faut prendre le temps de les choisir. On ne peut pas écrire de longues phrases ; c’est sans fioritures, sans métaphores ».

L’auteur note que son stade préféré du processus créatif est la période de réécriture, lorsqu’il peaufine son texte pour le raccourcir autant que possible, tout en gardant sa fluidité. Cet exutoire créatif lui apporte une sérénité. « Ça me permet de décrocher de mon quotidien, d’oublier les aléas de la vie. Je m’installe, j’écris, et j’oublie tout pendant quelques heures. Ça fait du bien. »

Projets littéraires

Le mois prochain, Le voleur du vendredi 13 sera publié. Il s’agit du troisième tome d’une série de quatre romans jeunesse écrits par Jimmy, Les aventuriers du grand chêne. Aucun lancement n’est prévu pour ce livre. Cependant, l’auteur sera présent au Salon du livre de Québec ayant lieu du 12 au 16 avril, avec sa collection d’œuvres littéraires.