La Fondation André-Côté rend des ouvrages accessibles grâce à une bibliomobile

Photo : Tom Hermans (unsplash.com)

La Fondation André-Côté travaille à rendre accessible l’emprunt de son matériel par l’entremise de son projet de bibliomobile. En plus de se procurer un plus grand éventail de matériel de lecture et de jeux, la Fondation mettra sur pied un site web ayant pour but de faciliter ses transactions avec la clientèle.

Les personnes atteintes d’un cancer ou de maladies incurables ainsi que leurs proches peuvent déjà faire des emprunts auprès de la Fondation, mais le projet en cours permettra de toucher un plus grand nombre de clients. Une des stratégies repose sur le fait qu’il y aura un plus grand volume de matériel disponible pour eux.

Une autre composante essentielle du projet est d’assurer l’accessibilité à ce matériel pour la clientèle sur le territoire couvert par la Fondation, soit la MRC de Kamouraska, en plus des municipalités l’isletoises de Saint-Roch-des-Aulnaies et de Sainte-Louise. « Si quelqu’un de Saint-Germain-de-Kamouraska souhaite emprunter trois jeux de société pour pouvoir passer du bon temps avec son proche en fin de vie, et qu’il ne peut pas se déplacer à nos bureaux de La Pocatière, nous les acheminerions pour qu’il puisse les avoir en sa possession lors de ses visites », explique Marie-Pier Breault, directrice générale de la Fondation.

Elle précise que le système de distribution, qui passera entre autres par le site web, est en cours de développement. Le lancement de cette bibliothèque virtuelle est prévu d’ici 2024.

Offre diversifiée

La Fondation ne fait pas qu’augmenter son inventaire de matériel tangible à emprunter dans le cadre de ce projet, elle le diversifie. Outre les jeux de société adaptés et les livres concernant des sujets tels que l’aide médicale à mourir, la fin de vie et différents types de cancers, Marie-Pier se réjouit particulièrement de l’acquisition d’animaux robotisés. « Les animaux ont une signification particulière. C’est très humain et touchant de pouvoir prêter, par exemple, un chien robotisé pendant un an. Ce type de matériel, bien que disponible dans les grands centres, est un besoin sur notre territoire. »

D’ailleurs, la durée des emprunts à la bibliomobile est variable et déterminée selon les besoins de la clientèle, explique la directrice, surtout dans le cas des animaux robotisés. « Il y a un lien qui se crée entre la personne qui a l’animal, et l’animal même. Parce qu’il y a un stade de la maladie où l’objet devient un vrai chat, un vrai chien, un vrai oiseau. Pour les gens, ça fait partie de leur vie. »

Elle donne pour exemple le cas d’une dame qui a en sa possession un des chats robotisés de la Fondation depuis trois ans, et qu’elle garderait jusqu’à ce qu’elle n’en ait plus besoin. L’objectif de la Fondation, dit Marie-Pier, est de « simplifier la vie des gens, leur apporter du réconfort ».

La directrice tient à rappeler qu’en tant qu’organisme de charité, la Fondation André-Côté ne reçoit pas de financement récurrent. Elle est soutenue par des dons, des activités de financement, et des subventions ponctuelles dédiée aux projets comme celui de la biblio mobile.