D’emblée, l’éolien, tel qu’on le connaît, n’est pas de l’énergie renouvelable. On nous ment à tour de bras depuis le début.
Quand l’Allemagne, le Danemark et l’Espagne, pionniers de ce type d’éolien, ont réalisé que la multiplication de parcs éoliens n’avait en rien amélioré le climat, ils ont fait volte-face et abandonné définitivement leur implantation sur leur territoire, les exportant dès lors aux pays qui ne sont pas « regardants ». Le coût des 25 000 éoliennes installées en Allemagne a été de 500 G$. Mieux vaut tard que jamais!
Un parc d’éoliennes en Europe se doit d’être accompagné de centrales au gaz ou au charbon. Le vent étant intermittent, une éolienne ne produit que le quart du temps, à peine plus de 2000 heures dans une année de 8760 heures.
Mon intervention, ici, est issue de mes propres recherches, appuyée de quatre reportages vidéo décortiquant cette fausse énergie verte, voir Google : L’éolien, la belle illusion. Absurdité est le mot qui revient le plus souvent.
Bien sûr, nous ne sommes pas dans la même situation au Québec. On ne compte pas sur ces éoliennes pour combler nos besoins en électricité. En vérité, elles servent essentiellement à créer des emplois dans la région de la Gaspésie, fabriquant les pales et les mâts de producteurs étrangers. Une industrie que le Québec subventionne à coup de milliards de dollars.
Il faut savoir que la quantité d’énergie que produit un parc d’éoliennes pendant sa durée d’exploitation est égale au coût des éoliennes elles-mêmes, à leur entretien, à leur démantèlement, aux kilomètres de fossés pour l’enfouissement des fils, ainsi que des chemins aussi larges que des autoroutes pour l’amenée des pales. Après 20, 25 ans, ces milliers de tonnes de matières premières puisées dans mère nature y retourneront pour la plupart sous forme de déchets non recyclables.
Notre gouvernement comptable, plus jovial qu’environnemental, s’apprête à vous en mettre plein la vue dans tout le paysage du Québec. Les lobbys ont fait du bon travail. Les promoteurs d’éoliennes, qui ne sont pas particulièrement écolos, ne vous diront pas ce qui se cache derrière ces monstres tout de blanc vêtus, qui vont chercher à 240 mètres de hauteur un vent qui n’est disponible que 25 % du temps. Que vous en vouliez ou non, vous les aurez dans la figure quand même, voir : L’éolien, violation du droit ordinaire.
Une seule pale d’éolienne fait 100 mètres de longueur — 325 pieds. Cela représente 90 tonnes de matériaux composites fabriqués de fibre de verre et de carbone, donc non recyclables. En fin de vie, on les découpe en pièces et on les enfouit sous terre, ni vu ni connu.
Une fois débitées en pièces, on nous promet pour le futur, s’il y a, qu’elles seraient transportées dans des usines pour y être déchiquetées en particules fines, puis reprendraient la route vers les cimenteries où elles seraient chauffées à haute température et broyées en poudre pour les intégrer au ciment. Fallait bien trouver quelque chose pour endormir la population qui les désavoue déjà à 80%.
Imaginons l’énergie déployée pour atomiser les trois pales d’une éolienne qui, mises bout à bout, atteignent le tiers d’un kilomètre. Ces grandes pales auront donc parcouru dans leur vie des centaines et des milliers de kilomètres. D’ici dix ans, ce sont 400 000 pales qui auront parcouru la planète dans le but de réduire les émissions de gaz à effets de serre. Absurdité, vous dites? Voir : Fabien Bouglé, l’éolien, la face noire de la transition énergétique.
Une éolienne loge dans sa nacelle 400 litres d’huile qu’il faudra bien recycler, ou pas. C’est aussi trois tonnes de terres rares non recyclables, jetables.
Une éolienne consomme 300 tonnes d’acier. Son socle fait 2000 mètres carrés, soit 1500 à 2000 tonnes de béton armé au pouce carré, que le promoteur s’engage à démolir le moment venu. Mais la plupart en font fi. Après avoir empoché les profits et les subventions, c’est aux contribuables que reviendra ce fardeau.
On connaît déjà leur impact visuel et sonore, les effets stroboscopiques, l’éclairage nocturne clignotant, les problèmes de santé sur les populations locales, et un véritable abattoir d’oiseaux. Voir : Éoliennes, du rêve aux réalités.
Peut-on vraiment parler de développement durable et de vue sur l’avenir? Le Québec, avec son énergie peu carbonée, devrait-il jouer dans ce film-là?
- Legault, M. Fitzgibbon, avec ces implantations d’éoliennes, soit vous êtes mal informés, soit vous fermez les yeux et devenez complices de la détérioration de notre environnement. Il y aurait une autre solution, plus pérenne, sans déchet, sans bruit, plus respectueuse de l’environnement, et 100 % québécoise : une éolienne à axe vertical grandeur nature, pouvant contenir des dizaines de ces éoliennes fantômes, qui ne serait pas plus visible qu’une centrale hydraulique, et qui n’aurait pas besoin d’un vent à écorner les bœufs.
Le navire amiral Hydro-Québec est bien amarré à son port, à l’abri de toute alternative.
Armand Robitaille, Sainte-Louise