L’ancien Café St-Louis ne sera pas demeuré vacant bien longtemps. Dans moins d’une semaine, le lieu de convergence des étudiants de La Pocatière depuis des décennies promet renouer avec ses racines de bar-taverne avec Le Petit Buro, en lieu et place de la buvette Ras L’Bock fermée prématurément le printemps dernier, après à peine un an d’ouverture.
À moins de circonstances exceptionnelles, Le Petit Buro ouvrira ses portes le vendredi 8 décembre prochain. Vincent Bérubé, déjà propriétaire du Buro Grill & Bar sur la 8e Rue Maurais, est derrière ce projet dont la gestion a été confiée à Isabelle Soucy.
En toute transparence, l’entrepreneur avoue qu’il ne réinventera pas la roue; Le Petit Buro sera un lieu de rencontre et de divertissement dans une ambiance bar-taverne traditionnelle, comme l’était jadis le Café St-Louis. Le virage mitigé vers la microbrasserie, tenté respectivement par Le Fûté et ensuite par la buvette Ras L’Bock, l’ont convaincu de revenir à l’essence même du lieu.
Les changements au décor apportés ces dernières années seront toutefois conservés. « On ne se lance pas dans les rénovations, nous ne sommes pas là. L’énergie, on la met sur l’ouverture », enchaîne-t-il.
L’objectif est d’ouvrir Le Petit Buro quatre à cinq soirs par semaine, du mardi au samedi, ou encore du mercredi au dimanche, pour démarrer. Si la demande est au rendez-vous, les heures d’ouverture seront revues. Des thématiques seront aussi développées pour stimuler l’achalandage. « Produits Molson, Ras L’Bock en cannette, et cocktails bien simples, ce sera notre carte de visite », ajoute Vincent Bérubé.
Du divertissement
La recherche d’un lieu de divertissement pour jouer au billard, ou encore pour faire du karaoké, est ce qui a essentiellement motivé Vincent Bérubé à se lancer dans ce projet. Depuis la fermeture du Cab, et plus récemment de la buvette Ras L’Bock, Le Buro Grill & Bar est devenu le nouveau carrefour, entre autres, de la clientèle étudiante qui ne cherche pas nécessairement à casser la croûte. « Au Buro Grill & Bar, on fait avant tout dans la restauration. L’aspect divertissement avec musique et jeux, il vient plus tard en soirée, car ça ne cohabite pas nécessairement bien avec le service des repas », poursuit-il.
Avec Le Petit Buro, Vincent Bérubé est convaincu que l’établissement répondra davantage à ce besoin. Il s’attend même à ce que la clientèle voyage d’un endroit à l’autre, comme il n’était pas rare de le voir par le passé, du temps où le St-Louis était toujours ouvert. « On va partager aussi le même staff pour commencer, et peut-être même en embaucher du nouveau », conclut-il.